Contenu de l'article

Titre Being Forest Peoples: Globalizing Local Sustainability?
Auteur Lye Tuck-Po
Mir@bel Revue Moussons : Recherche en Sciences Humaines sur l'Asie du Sud-Est
Numéro no 12, 2008
Rubrique / Thématique
Articles
Page 35-48
Résumé Les débats conventionnels sur le développement durable sont souvent biaisés par des considérations de technique et de gestion. Notre démarche actuelle consiste à rechercher des modèles de sustainabilité et à tenter de les rendre mieux à même d'être scientifiquement testés et étudiés. Pourtant, les termes de l'étude sont fixés par le paradigme externe; ainsi, si nous pouvons trouver des modèles locaux de sustainabilité, nous pourrions bien ne pas les reconnaître, ou encore les interpréter de travers. L'épistémologie des Batek de Malaysia indique qu'une approche ontologique peut se révéler un solide paradigme local. Les Batek interprètent les catastrophes naturelles comme des témoignages du mécontentement des êtres surnaturels envers le monde des hommes. Il incombe donc aux Batek de maintenir la sustainabilité, car ils mettraient en danger leur propre vie en ignorant les messages des êtres surnaturels. Cependant, une telle interprétation cosmogonique est difficile à transposer dans les préoccupations pratiques de la gestion des ressources.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Conventional discussions of sustainable development are often biased by technical and managerial considerations. In the current search for sustainability, we look for models of sustainability and seek to render them more transparent to scientific testing and investigation. The problem, however, is that the terms of the investigation are laid down by the external paradigm; thus, even if we find local models of sustainability, we may not be able to recognize them — or we misconstrue them. The epistemology of the Batek of Malaysia suggests that an ontological approach may be a powerful local paradigm. The Batek interpret environmental disasters as indicators of the superhuman beings' displeasure with the human world. The onus for maintaining stability is on the forest people, for if they do not heed the messages from the superhuman beings, they endanger their own lives. However, a cosmological interpretation of this sort is not easily translatable into the practical concerns of resource management.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://moussons.revues.org/1456