Titre | Les syndicats féminins libres de l'Isère 1906-1936 | |
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Auteur | Martine RATTO, Andrée GAUTIER | |
Revue | Clio : Histoires, femmes et société | |
Numéro | no 3, 1996 Métiers. Corporations. Syndicalisme | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Résumé |
Les syndicats libres féminins s'inspirent du catholicisme social, et ils reprennent à leur compte les idées développées par Léon XIII dans l'encyclique Rerum novarum. Par exemple, la recherche d'une collaboration de classe se concrétise dans la participation d'ouvrières et de bourgeoises à la vie syndicale, les premières étant sollicitées et encadrées par les secondes. Si ces organisations se donnent pour but de défendre les intérêts spécifiques des salariées, présence et action syndicales ne trouvent en fait leur plénitude et leur sens qu'en s'inscrivant dans une dimension éthique et morale. L'ouvrière est prise en charge dans l'usine, mais aussi au-dehors. Son mode de vie, ses relations sociales et familiales, son avenir personnel sont l'objet d'attentions et deviennent le support d'un projet politique plus vaste. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Women's Free Trade Unions find their inspiration in social catholicism, and they took up the ideas developed in the Encyclique Rerum novarum by Leon XIII. For example, the search for class collaboration was achieved when female workers and middle-class women joined forces in the unions, the former called upon and instructed by the latter. In theses organisations aimed at defending the specific interests of salaried employees, the presence and action of the unions only came to full meaning and fruition by including an ethical and moral dimension. Female workers were catered for both inside and outside the factory. Attention was paid to their lifestyle, thir social and family ties, and even their personal future became the basis of a larger political project. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://clio.revues.org/465 |