Titre | La dot, anthropologie et histoire. Cité des Athéniens, VIe-IVe siècle/Pays de Sault (Pyrénées audoises), fin XVIIIe siècle-1940 | |
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Auteur | Agnès Fine, Claudine Leduc | |
Revue | Clio : Histoires, femmes et société | |
Numéro | no 7, 1998 Femmes, dots et patrimoines | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Résumé |
Cette communication sur la dot - le don fait par les parents de la fiancée - est présentée par deux historiennes spécialisées dans l'étude de sociétés très éloignées dans l'espace et dans le temps, mais persuadées que le choix d'un tel objet de recherche exige de croiser l'histoire et l'anthropologie de la parenté et de pratiquer le comparatisme. Elle procède d'un travail à quatre mains, entrepris depuis plus de quinze ans et plusieurs fois recommencé, sur la pratique de ce type de transaction matrimoniale dans deux « sociétés à maisons », l'Athènes classique et le Pays-de-Sault. Cette dernière « reprise » n'apporte rien d'inédit sur les deux groupes sociaux étudiés. Elle entend, en revanche, essayer de repérer, à partir de deux groupes sociaux qu'apparemment tout sépare, mais qui ont fait certains choix structurels semblables - l'organisation en maisons du système de parenté, une filiation à deux lignées à inclination plus ou moins patrilinéaire, l'absence de communauté conjugale - à quels objectifs peut répondre le choix de ce type de transaction matrimoniale et dans quels systèmes, indifféremment qualifiés de dotaux, il est susceptible d'être incorporé. Cette contribution s'insère donc dans le débat sur le débat sur « le prix de la fiancée et de la dot », un débat inauguré par J. Goody et S.J. Tambiah en 1973 et très récemment actualisé par A. Testart. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
This communication about the dowry - the gift on behalf of the bride's parents - is presented by two historians, specialised in the study of societies distant in space and time, who are certain the subject of such a research demands the blending of history and anthropology and the practising of comparative methods. It is the result of the combined work of two specialists, which has been going on for over fifteen years and several times thoroughly reconsidered, about the practise of that type of matrimonial transaction usual in these household societies, in classical Athens and the Sault Country. This latest study offers nothing particularly original as regards the two social groups examined. But on the other hand considering two social groups which everything apparently separates, but which have made taken similar structural options - the household organisation of the system of kinship, a two lines filiation tending more or less to a patrilinear line, the lack of conjugal community - this survey endeavours to discover what objectives can account for the choices of this type of matrimonial transaction and in which system indiscriminately described as « dotal systems » it can be integrated. Thus, this contribution fits into the debate on « Bridewealth and dowry », a debate initiated by J. Goody and S.J. Tambiah in 1973 and very recently actualised by A. Testart. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://clio.revues.org/343 |