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Titre Dot et richesse des femmes à Venise au XVIe siècle
Auteur Anna Bellavitis
Mir@bel Revue Clio : Histoires, femmes et société
Numéro no 7, 1998 Femmes, dots et patrimoines
Rubrique / Thématique
Dossier
Résumé La dot n'est pas une véritable « richesse de la femme » : au moment même où elle en devient, nominalement, propriétaire, la femme en perd la gestion et l'usufruit, qui vont à son mari. Mais, quand elle rédige son testament et quand elle se remarie, la femme dispose personnellement de sa dot. Dans la bourgeoisie vénitienne, les femmes désignent souvent leurs filles comme héritières, mais elles démontrent aussi une grande liberté dans leurs choix successoraux. Les veuves qui se remarient, après avoir récupéré leur dot selon une procédure complexe, dont les origines remontent aux Statuts du XIIIe siècle, sont souvent bien déterminées à la défendre.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Dowry is not a real « women wealth » : as she receives her dowry, a woman immeadeatly looses her power on it. But a woman writing her will and a widow signing her remarriage settlement have a real power on their dowries. In their wills, women privilege their daughters, but look also very free in their choices. In their remarriage settlements, widows look very resolute in protecting the dowry they recovered from their first husband family.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://clio.revues.org/346