Titre | Mixité et non-mixité : l'exemple du football féminin | |
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Auteur | Laurence Prudhomme-Poncet | |
Revue | Clio : Histoires, femmes et société | |
Numéro | no 18, 2003 Mixité et coéducation | |
Rubrique / Thématique | Regards complémentaires |
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Page | 167-175 | |
Résumé |
Alors que le football est le sport le plus populaire et le plus largement médiatisé en France, la pratique du football par les femmes demeure aujourd'hui marginale et souvent méconnue. On peut alors s'étonner qu'aux origines du football féminin, en 1917, la mixité sur le terrain soit réalisée bien avant que le principe en soit accepté. Le football féminin va devoir s'organiser au sein d'une fédération autonome qui établit ses propres règlements et ses propres compétitions fortement inspirés cependant du modèle masculin. Considéré comme violent, malsain, dangereux, notamment par les médecins, le football féminin ne connaît en fait qu'un développement très limité et il disparaît à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Réapparu à la fin des années soixante, il intègre la Fédération de football dès 1970. Quoique initialement interdite par les médecins, la mixité est progressivement encouragée pour les catégories de joueuses les plus jeunes. Néanmoins, les filles jouant avec des garçons restent encore aujourd'hui des exceptions et la non-mixité demeure, envers et contre tous, le principe le plus largement répandu. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Despite the fact that soccer is the most popular sport in France and an important media event, women's soccer remains both marginal and unrecognized today. It is all the more surprising, then, that at the origin of women's soccer in 1917, both sexes played on the field well before the principle of coeducation was accepted. Women's soccer went on to develop an autonomous federation with its own rules and competitons, modelled nonetheless on the masculine sport. This development was short-lived and limited, however, as it acquired a reputation, particularly among doctors, for being violent, unhealthy, and dangerous ; as a result, women's soccer disappeared by the eve of World War II. It only reemerged at the end of the 1960s and integrated the football Federation in 1970. Although doctors initially forbade coeducation it was progressively encouraged amongst young players. Still, girls who play with boys remain an exception, so the separation of the sexes continues to dominate the sport. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://clio.revues.org/619 |