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Titre Les femmes et les « sports » du gentilhomme de l'époque médiévale à l'époque moderne
Auteur Serge Vaucelle
Mir@bel Revue Clio : Histoires, femmes et société
Numéro no 23, 2006 Le genre du sport
Rubrique / Thématique
Regards complémentaires
Page 145-163
Résumé C'est au début de l'ère moderne (XIIe-XVe siècles) que la littérature romanesque aborde le thème de l'éducation aristocratique. Une formation chevaleresque – dans laquelle les activités physiques (équitation, courses de bague ou quintaines, escrime) jouent un rôle prépondérant – conduit le jeune apprenti sur une voie initiatique. Face à ces jeux d'exercice exclusivement masculins, les jeunes femmes demeurent ignorées et ne participent que très rarement à ces épisodes ludiques et aux fêtes nobiliaires. A l'heure où une nouvelle littérature technique et didactique fait son apparition – les premiers traités d'éducation courtisane (sur l'art équestre, l'art de l'épée ou l'art de la danse) – le partage des pratiques ludiques entre les deux sexes est envisagé de façon plus favorable. Aux XVIe et XVIIe siècles donc, des traces plus variées apparaissent, mettant en présence des femmes dans des jeux traditionnellement virils. L'article se propose d'envisager la lente évolution de cette intégration du féminin dans un monde « sportif » qui lui était étranger.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Romanesque literature began to address the theme of aristocratic education between the twelth and fifteenth centuries. Knightly training, in which physical activities (horse-back riding, ring races or quintains, fencing) played a dominant role, initiated the young apprentice. Young women were excluded from these exclusively masculine physical games and rarely participated in games or noble festivities. With the emergence of a new technical and didactic literature – the first treatises in courtly education (on the equestrian arts, the art of fencing and the art of dancing) – the access of both sexes to games became more favorable. During the sixteenth and seventeenth centuries, evidence emerges of women who were present in traditionally virile games. The article considers the slow integration of women into a previously unknown « sporting » world.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://clio.revues.org/1885