Titre | Marie Durand, une héroïne protestante ? | |
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Auteur | Yves Krumenacker | |
Revue | Clio : Histoires, femmes et société | |
Numéro | no 30, 2009 Héroïnes | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 79-98 | |
Résumé |
Marie Durand n'est pas très connue en dehors du monde protestant. Elle a passé 38 ans emprisonnée dans la Tour de Constance à Aigues-Mortes parce que son frère était un pasteur clandestin du XVIIIe siècle. Elle est surtout connue depuis le livre de Benoît en 1884. Mais c'est au début du XXe siècle qu'elle devient une personnification de la résistance pacifique au nom des droits de la conscience et de la tolérance et qu'elle accède à un statut d'héroïne. Cela permet aussi à la Réforme un renouveau moral et spirituel. La référence à Marie Durand s'accentue en 1945 et culmine lors des cérémonies de 1968. Elle symbolise ainsi le protestantisme toujours persécuté, mais luttant de manière non-violente pour maintenir la foi. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Marie Durand is little known beyond the Protestant world. She spent 38 years imprisoned in the Tower of Constance in Aigues-Mortes because her brother was a clandestine minister of the xviiith century. In 1884 Benoît's book brought her some fame. Then, at the beginning of the xxth century, she acquired the status of a real heroine, as she became a personification of peaceful resistance in the name of liberty of belief and tolerance. This fostered a moral and spiritual revival of the Reformation. References to Marie Durand grew in 1945 and peaked during the ceremonies of 1968. In this fashion Marie Durand symbolizes an eternally persecuted Protestantism, which responds through non-violent struggle to maintain the faith. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://clio.revues.org/9389 |