Titre | « Tu seras étoile, ma fille ». (France, XIXe-XXe siècle) | |
---|---|---|
Auteur | Virginie Valentin | |
Revue | Clio : Histoires, femmes et société | |
Numéro | no 34, 2011 Liens familiaux | |
Page | 105-124 | |
Résumé |
Le lien mère/fille, ou éducatrice/danseuse, tel qu'il s'exprime au cours de l'apprentissage de la danse classique, est ici discuté à deux époques différentes, le XIXe siècle et la période actuelle, à partir de témoignages écrits sur la vie des élèves dans l'Opéra ancien et d'enquêtes orales auprès de danseuses contemporaines. Il en ressort qu'au XIXe siècle comme aujourd'hui, mères et éducatrices ne permettent pas à ces jeunes filles d'accéder facilement au statut de femme ; les jeunes danseuses du XIXe siècle n'avaient pour certaines pas de liberté dans leur choix matrimonial, devaient pour d'autres subvenir aux besoins de leur famille, tandis qu'aujourd'hui mères et éducatrices les maintiennent dans le statut de « fille ». Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
|
Résumé anglais |
This article explores the characteristics of the mother/daughter or teacher/dancer relationship during the training process to become a classical dancer at two distinct time periods. It uses written testimonies about student life at the Opera during the 19th century and oral history concerning contemporary dancers. Both in the past and today, mothers and teachers limited girls' efforts to acquire the status of mature women. In the 19th century, the older women intervened in the matrimonial choices of young dancers and, at times, forced them to work for the family, while today they seek to maintain ballerinas in their status as “girls.” Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
|
Article en ligne | http://clio.revues.org/10260 |