Titre | L'espace d'habitation comme miroir identitaire. Le cas des migrants de Patamban (Michoacán, Mexique) aux États-Unis | |
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Auteur | Frida Calderón Bony | |
Revue | Cahiers des Amériques Latines | |
Numéro | no 59, 2008/3 La ville dans les Amériques : un regard de part et d'autre de la frontière | |
Rubrique / Thématique | Dossier Migrants latinos et ville transnationale |
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Page | 57-78 | |
Résumé |
Le propos de cet article est de réfléchir à la relation que les migrants entretiennent avec leurs espaces d'habitation. Nous partons de l'hypothèse qu'il y a un rapport entre le sujet et son habitat qui se fonde précisément sur son expérience de mobilité migratoire et à partir du cas des migrants de Patamban (Michoacán, Mexique) nous nous intéressons aux pratiques d'habitation pour proposer une interprétation de la forme de ce rapport. Notre analyse donne place à un processus de définition identitaire de la part du migrant à partir de ses maisons (l'une dans le pays d'origine, l'autre dans le pays de destination) dans lequel l'habitat fonctionne comme ressource spatiale au profit de la définition du sujet. À partir de la notion de « dédoublement spatial » nous montrons que l'habitat fonctionne à la fois comme expression de soi et comme territoire de réaffirmation identitaire pour le sujet mobile. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
In this article we put into consideration the relationship that migrants use to build their living spaces. We start from the hypothesis that there is a relationship between the subject and its habitat that arises precisely from its experience in mobility and, from the case of the migrants from Patamban (Michoacán, Mexico) we take interest in the habitation practices in order to propose an interpretation on the form of such relationship. Our analysis leads to a process that defines the identity of the migrant, starting from their homes (one in the country of origin, the other in the country of destination) in which the habitat works as a spatial resource for the benefit of the definition of the subject. Starting from the concept of "spatial unfolding ", we show that the habitat works both as a form of self‑expression and as a reaffirmation territory of identity for the mobile subject. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://cal.revues.org/1109 |