Titre | L'entrée des Latinos sur la scène métropolitaine américaine : une ambivalence marquée par des tensions politiques et une influence certaine sur le désir de centralité | |
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Auteur | Cynthia Ghorra-Gobin | |
Revue | Cahiers des Amériques Latines | |
Numéro | no 59, 2008/3 La ville dans les Amériques : un regard de part et d'autre de la frontière | |
Rubrique / Thématique | Dossier La centralité urbaine à l'heure de la métropolisation : entre patrimonialisation et valorisation des espaces publics |
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Page | 123-144 | |
Résumé |
La grande ville américaine de ce début de xxie siècle ressemble peu au schéma de la célèbre École de sociologie de Chicago. Elle a enregistré, outre l'arrivée de nouveaux flux migratoires (en provenance de différentes régions du monde), une sérieuse restructuration économique parallèlement à la globalisation de l'économie ainsi que des mutations sociales liées à la lutte pour les droits civiques en faveur des Noirs. Aussi l'entrée des Latinos sur la scène urbaine participe-t-elle de ces recompositions sociales, économiques, culturelles et politiques en cours. Cette dynamique prend des formes variées en fonction de la singularité inhérente à toute ville et de la spécificité des groupes constituant l'entité latino. À Los Angeles, la présence des Latinos s'affirme sur un mode ambivalent : elle s'inscrit certes dans des tensions interethniques pour l'accès aux services publics et à la vie politique mais elle contribue aussi à influencer le débat en faveur d'une centralité construite autour des espaces publics. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
The American city in the beginning of the 21st century looks different from the tradition model of the industrial city as elaborated by the Chicago School. It has received large flows of immigration coming from different parts of the world, it has gone through a deep economic restructuring process (in relation with the globalization of the economy) and has registered social and cultural changes linked to political mobilizations for the advancement of civil rights in favour of African-Americans. Hence the political participation of Latinos is embedded in these social, economic, cultural and political changes. This process may take different forms according to the singularity of the city and to the specificity of the Latino population. In Los Angeles, the involvement of Mexican-Americans and other Latino populations is perceived on an ambivalent model: it raises interethnic tensions for access to public services while it contributes to influence the debate in favour of a centrality built around public spaces. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://cal.revues.org/1164 |