Contenu de l'article

Titre « Etat composé » ou décomposé ?
Auteur Nacima BARON
Mir@bel Revue L'Espace Politique
Numéro no 11, novembre 2010 Fragmentation/Balkanisation
Rubrique / Thématique
Fragmentation/recomposition : l'Europe à l'épreuve
Résumé La Constitution espagnole de 1978 inscrit l'organisation des institutions dans le cadre d'un partage entre les prérogatives de l'Etat et celles des communautés autonomes. Au cours des trois dernières décennies, le principe fondateur de cet « Etat composé » (Estado compuesto) est devenu réalité. De vastes pans de compétences ont été transférés de l'Etat vers les autonomies et des pouvoirs régionaux « périphériques » ont vu le jour. L'article étudie précisément la dernière phase d'émancipation politique des autonomies mise en œuvre par le Président Zapatero en 2004 à travers deux objets clés : le renouvellement des statuts qui régissent certaines communautés autonomes, notamment les plus peuplées et les plus prospères dans le pays ; et la négociation relative aux règles de partage des fonds étatiques consacrés aux autonomies (la réforme de ce que l'on nomme là-bas la financiación). Ce processus, éminemment long et conflictuel, et aujourd'hui clos par voie judiciaire. Il a créé un débat politique très clivé, au sein duquel les nouvelles logiques d'organisation politiques et territoriales peuvent être relues au prisme du concept de fragmentation.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais The Spanish Constitution of 1978 shares the power between the State and the Autonomous Communities. Over the past three decades, the principle of this "compound state" has become reality. A large amount of social, economical or environmental responsabilities have been transfered to the autonomous communities, which have built strong peripherical powerships. In this general frame, the article analyses the last period (2004-2010) of the commmunitie's political emancipation  and hightlights president Zapatero's strategy at two different (and interconnected) levels : from one part, the renewal of the « statutos » (the fundamental law governing autonomous communities) ; from the other part, the choice of criterias ruling the distribution of regional financement. This long and conflictual process gives the opportunity to reconsider the question of the spanish institutional and territorial organization through the concept of fragmentation.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://espacepolitique.revues.org/1687