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Titre Les GPS peuvent-ils résoudre les différends territoriaux ? Enjeux du géoréférencement participatif et conflits de limites foncières et politico-administratives dans les Andes boliviennes
Auteur Irène Hirt, Louca Lerch
Mir@bel Revue L'Espace Politique
Numéro no 18, novembre 2012 Varia
Résumé Le conflit de limite entre les départements d'Oruro et de Potosi en Bolivie emboîte une multiplicité d'échelles géographiques, d'acteurs et d'enjeux politiques. Il confronte les revendications foncières concurrentes des communautés indigènes, soutenues par des Organisations non gouvernementales nationales et par les agences de la coopération internationale, aux tentatives de captation de la rente issue de l'exploitation du lithium par l'Etat et les autorités départementales. Ce texte porte sur les efforts de conciliation de ce conflit par l'Etat central, par le biais du géoréférencement participatif. Il propose une réflexion sur l'adéquation entre méthodes de délimitation et échelles géographiques. Il présente en outre une analyse cartographique des enjeux démographiques et géopolitiques du conflit, et des superpositions des revendications territoriales indigènes (Terres communautaires d'origine). Nous suggérons que le géoréférencement participatif de limites territoriales constitue une méthode adaptée principalement à la résolution des conflits à l'échelle locale. Mais par ailleurs, il peut contribuer à la mise en évidence des zones où la conflictualité requiert une attention particulière de la part des pouvoirs publics.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Boundary conflicts between the departments of Oruro and Potosi in Bolivia are embedded in a set of actors, and multiscalar and political issues. They involve land claims of Indigenous Andean communities, supported by non-governmental organizations and international development aid agencies, as well as the attempts of departmental and state authorities to capture the incomes of lithium. This paper addresses the attempts at conciliation of this conflict by the central state by means of participatory georeferencing. It questions the balance between delimitation methods and geographical scale. Moreover, it presents a cartographic analysis of demographical and geopolitical issues at stake in the conflict, and indigenous land claims superimpositions (Tierra Comunitaria de Orígen). We argue that participatory georeferencing is relevant as a method for conflict resolution mostly at a local scale. Besides, it may contribute to highlight conflicting areas which call for the full attention of state authorities.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://espacepolitique.revues.org/2551