Titre | « C'est quand même mon père ! » | |
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Auteur | Sylvie Cadolle | |
Revue | Terrain | |
Numéro | no 45, septembre 2005 L'argent en famille | |
Rubrique / Thématique | L'argent en famille |
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Page | 83-96 | |
Résumé |
La famille de l'enfant de parents séparés est un réseau scindé en deux et augmenté par les recompositions, le côté de la mère et le côté du père. La grande majorité des enfants résidant principalement chez leur mère, le côté maternel apporte une aide importante à l'enfant au moment de son passage à l'âge adulte. Les pères préfèrent apporter une aide directe à leur enfant plutôt qu'une pension qui transite par la mère, mais le soutien qu'ils envisagent d'apporter au jeune adulte est souvent freiné par la belle-mère. Certains pères aident donc leurs enfants clandestinement. Bien que nombre de pères aient perdu contact avec leurs enfants, les grands-parents paternels et surtout les grand-mères cherchent à aider ces petits-enfants, quitte à ne pas passer par leurs fils. Entre demi-frères / sœurs, on constate une asymétrie entre les « utérins » qui, ayant souvent été élevés au même foyer, se sentent totalement frères et les « consanguins » dont certains se connaissent peu. Le sentiment de solidarité ascendante semble ne concerner qu'un petit nombre de belles-mères, les autres en étant exclues. C'est la logique des places familiales qui domine encore la solidarité intergénérationnelle Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
“He is my father”: Solidarity between the divorced father, the father's line and adult childrenThe family of a child whose parents have separated is a network split in two that might expand due to additions on the mother's or father's side. The large majority of the children who live mainly with their mother receive major support from the mother's side of the family when they enter adulthood. The father prefers helping his child directly instead of giving an allowance that would transit via the mother. However the mother-in-law often stands in the way of the support the father imagines providing to the young adult. For this reason, some fathers help their children in secret. Although many fathers lose contact with their children, the paternal grandparents (in particular the grandmother) try to help their grandchildren, even if this means not going through their son. Between half-brothers and ‑sisters, an asymmetry can be observed between the “uterines” (who, raised in the same household, feel as though they are full siblings) and the “consanguines” (who might not know each other very well). Very few mother-in-laws seem moved by a feeling of solidarity based on common forebears. The “place” in the family still prevails over intergenerational solidarity in France Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://terrain.revues.org/3570 |