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Titre La negociación de un compromiso: la mita de las minas de plata de San Agustín de Huantajaya, Tarapacá, Perú (1756-1766)
Auteur Anil Mukerjee
Mir@bel Revue Bulletin de l'Institut Français d'Etudes Andines
Numéro volume 37, no 1, 2008 Dinámicas del poder: historia y actualidad de la autoridad andina
Rubrique / Thématique
Tercera parte: La Colonia negociada
Page 217-225
Résumé À l'exception des mines de Potosí et de Huancavelica, l'application du système de la mita dans les mines n'a pas connu un grand succès tout au long de la période coloniale. En 1758, la Couronne accorda un droit de mita au propriétaire de la mine d'argent de San Agustín de Huantajaya, Tarapacá, la seule zone minière de la Vice-Royauté qui n'était pas située dans les Andes. La possibilité de consulter le livre des registres du propriétaire de la mine, qui consignait l'échange parfois quotidien des lettres entre le propriétaire de la mine et les curacas, nous apporte une description beaucoup plus détaillée que d'habitude sur les négociations qui avaient lieu dans les mines où la mita était appliquée. Au lieu d'observer l'augmentation des contentieux politiques qui caractérisent cette période au Pérou, nous constatons une persistance des normes qui gouvernaient les relations entre les curacas et la société coloniale. De fait, grâce surtout aux efforts des curacas de Tarapacá, la mita de cette mine ne fut jamais appliquée et fut réattribuée à une tâche qui demandait un moindre effort que l'exténuant travail dans les mines.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais The implementation of the mining mita other than in Potosi and Huancavelica was never very successful during the colonial period. In 1758, the Spanish Crown awarded a mining mita to the owner of a silver mine in San Augustin de Huantajaya, Tarapacá, the only mining area in the viceroyalty that was not located in the Andes. The survival of a mine owner's registry book that recorded the sometimes daily exchange of letters between the mine owner and the kurakas permits a much more detailed view than is commonly available of the negotiations that took place when such mitas were implemented. Rather than seeing a rise in contentious politics that characterizes this period in Peru, we have a persistence of norms that governed kuraka relations with colonial society. Nevertheless, largely through the efforts of the kurakas of Tarapacá, this mining mita was never implemented and less strenuous tasks than the dreaded work in the mines were reassigned to the mita.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://bifea.revues.org/3435