Titre | Don Víctor Huamán Reyes: el «cacique moral» de Cañaris | |
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Auteur | Pedro Alva Mariñas | |
Revue | Bulletin de l'Institut Français d'Etudes Andines | |
Numéro | volume 37, no 1, 2008 Dinámicas del poder: historia y actualidad de la autoridad andina | |
Rubrique / Thématique | Cuarta parte: El poder de la dignidad |
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Page | 257-270 | |
Résumé |
Don Víctor Huamán Reyes, passé à la postérité comme « le cacique de Cañaris », semble tout droit sorti des livres d'histoire dans la mesure où l'autorité qu'on lui prête recouvre les aspects les plus divers de la vie des habitants de Cañaris. Il prend la relève de ses ancêtres en intervenant dans les problèmes importants de sa communauté, en prodiguant attentions et hospitalité à ses membres, en veillant à la continuité de certaines traditions communales, comme celle des danseurs, ou celle de l'entretien des chemins, ainsi que celle de la pratique des bonnes coutumes et de l'hospitalité envers les étrangers. Don Víctor a rempli de nombreuses charges officielles mais aussi traditionnelles. Il a donc évolué entre deux mondes comme la plupart des caciques coloniaux ; mais ce sont les charges traditionnelles et son rôle clé à l'occasion d'événements capitaux pour sa communauté qui lui ont valu de se voir conférer un statut d'autorité selon le canon andin. Don Víctor Huamán Reyes a l'aspect d'un simple paysan et ses signes extérieurs de richesse sont à peine visibles, mais l'on perçoit immédiatement qu'il jouit du respect et de la considération du plus grand nombre, des « siens » comme il a coutume de les appeler. C'est de là, vraisemblablement, qu'il tire sa richesse. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Don Victor Huaman Reyes, recognized and called «the cacique of Canaris», is projected, through time, as a personage who comes straight out of the history books, because he assumes the leadership of various aspects of the lives of the people of Canaris. We see him as the protector of the ancestral legacy, intervening in the great problems of his community, dispensing attentions and hospitality to the people, watching over the communal traditions, among them, the dancers, the maintenance of the roads, and the practice of good customs and good treatment of outsiders. Don Victor served in various official capacities and also assumed various traditional responsibilities. In this respect, like the majority of colonial caciques, he moved between two worlds; nevertheless, the traditional responsibilities and the fact that he was the protagonist in various transcendent events for his community made him a significant Andean authority. Don Victor Huaman Reyes looked like a simple peasant and his outward signs of wealth were hardly perceivable, but one quickly notes that he enjoyed the respect and consideration of many people, of «his people» as he was accustomed to say. Perhaps, the people were his wealth. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://bifea.revues.org/3483 |