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Titre Albergues y reubicación de los damnificados. Experiencias paceñas en gestión de crisis y vulnerabilidad
Auteur Sébastien Hardy, Élodie Combaz
Mir@bel Revue Bulletin de l'Institut Français d'Etudes Andines
Numéro volume 38, no 3, 2009 Vulnerabilidades urbanas en los países andinos (Bolivia, Ecuador, Perú)
Rubrique / Thématique
Parte 3. Reducción de la vulnerabilidad: políticas urbanas
Page 799-823
Résumé Ces dernières années, les dommages d'origine naturelle qui ont affecté la ville où siège le gouvernement bolivien ont conduit les autorités à mettre en œuvre de nouvelles politiques de gestion des risques. Ainsi, elles ont commencé à explorer par tâtonnement la gestion de crise en prenant en compte ses différentes phases : l'urgence, la récupération et la reconstruction. Les deux premières phases les ont obligées à penser l'organisation des secours, en particulier le fonctionnement de refuges pour les sinistrés. La dernière phase les a amenées à réfléchir au risque et à sa gestion à long terme : parallèlement à la construction d'ouvrages destinés à résister aux menaces (violentes précipitations, crues, glissements de terrain), elles ont mis en place des mécanismes pour soustraire les populations sinistrées à l'exposition aux menaces d'origine naturelle en les relogeant dans d'autres parties de l'agglomération de La Paz. Outre la reconnaissance explicite de l'impuissance des gestionnaires du risque à réduire les menaces, la politique de relogement a démontré qu'ils ont des difficultés à concevoir les risques eux-mêmes en fonction des enjeux.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais In recent years, damages of natural origin have affected the town seat of the Bolivian government and these have led authorities to implement new policies of risk management. Thus, they have been seeking to manage crises by taking into account the various crisis phases: emergency, recovery and rebuilding. The first two phases have made them consider the organization of the assistance, in particular the management of shelters for the disaster victims. The last led them to think about risk and its long-term management: at the same time they have built works intended to withstand natural threats (violent precipitations, floods, landslides), and they have installed mechanisms to remove disaster victims from exposure to threats of natural origin by relocating them in other parts of metropolitan La Paz. In addition to the explicit recognition of the powerlessness of risk managers to reduce threats, the policy of relocation showed that they have difficulties in conceiving of risks in accord with what is at stake.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://bifea.revues.org/2482