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Titre Patrones de asentamiento, rutas de comunicación y mercancías de intercambio a larga distancia en el Formativo Tardío del Austro Ecuatoriano
Auteur Karen Olsen Bruhns
Mir@bel Revue Bulletin de l'Institut Français d'Etudes Andines
Numéro volume 39, no 3, 2010 Pueblos y culturas en el Ecuador prehispánico
Page 683-696
Résumé Selon les données actuellement disponibles, il semble que la Période Formative se soit retardée dans les Andes australes d'Équateur. Avec le fleurissement de la culture Chorrera, et ses nécessités en matériaux exotiques, qui tire probablement son origine d'une stratification sociale croissante et de la croissance de chefferies complexes, l'on peut observer les débuts de la céramique, de l'agriculture, et un peu plus tard, de l'élevage de camélidés. Nous disposons d'informations en provenance des provinces modernes de l'Azuay et de Cañar, qui indiquent l'émergence de hameaux relativement petits, tant dans les vallées fertiles des fleuves que sur le sommet des montagnes. Ces petits villages connaissent un haut degré d'échange, tant entre eux, qu'avec la côte et la forêt ainsi qu'avec les cultures du Nord du Pérou. Peu de recherches ont été effectuées sur les ressources naturelles importantes dans le cadre de ces échanges, mais il existe des indications selon lesquelles le cinabre, le cristal de roche, l'or et d'autres métaux, et probablement des matériaux périssable tels les tissus de laine de camélidé, faisaient partie de ces échanges. Les contacts entre territoires éloignés permettaient également la circulation des idées et de la technologie.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais On the basis of current evidence it would appear that the Formative Period was delayed in the southern sierra of Ecuador. With the rise of the Chorrera culture, whose emergent elites had a need for exotic goods, we see the beginnings of ceramics, agriculture and, somewhat later, camelid pastoralism. From the modern provinces of Azuay and Cañar we have evidence of small villages, located in various ecological zones, and often on major routes of communication. These villages maintained a high degree of contact among themselves, but also were entering into trade with the coast and the tropical forest to the east, presumably via routes which are largely still in use. The investigation of the materials involved in this trade has hardly begun, but sea shells, ceramics, cinnabar, rock crystal, colored hard stones, metals and probably perishable materials such as textiles of camelid wool were involved. Long distance Exchange also functioned as a means to comunicate ideas and technologies.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://bifea.revues.org/1871