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Titre Amalgamation and small-scale gold mining in the ancient Andes
Auteur William E. Brooks, Gabriela Schwörbel, Luis Enrique Castillo
Mir@bel Revue Bulletin de l'Institut Français d'Etudes Andines
Numéro volume 40, no 2, 2011 Varia
Page 333-347
Résumé En 1532, la quantité de l'or fourni par Atahualpa, le souverain Inka, pour payer sa rançon aux Espagnols constitua une dure épreuve pour l'industrie minière à petite échelle à l'époque pré-hispanique et un indicateur de la quantité d'or disponible dans les Andes. À Huancavelica, au Pérou, le mercure est considéré comme un métal d'origine et comme du cinabre (HgS), utilisé pour les pigments, pour les préparatifs funéraires et pour obtenir du mercure. L'analyse par spectrométrie de masse à plasma inductif (ICP) d'échantillons modernes produits dans les ateliers de traitement d'or à Madre de Dios, Pérou, révèle la présence d'une valeur moyenne de 15 ppm de mercure dans l'or, après que l'amalgame a été brûlé (refogado), afin de volatiliser le mercure (>300 000 ppm de mercure). Par ailleurs, des concentrations de mercure entre 12 et 14 ppm ont été mesurées dans les feuilles d'or de la Huaca la Ventana, Pérou, un site Lambayeque Sicán moyen (900-1200 ap. J.-C.) et entre 1 et 12 ppm dans les feuilles d'or trouvées en Colombie et en Équateur à l'époque pré-hispanique. Les basses concentrations de mercure mesurées par ICP pour l'or refogado moderne et pour des feuilles d'or de l'époque pré-contact sont conformes aux valeurs attendues pour une technologie ancienne d'extraction à petite échelle qui aurait utilisé les méthodes de séparation par gravité et d'amalgame de mercure pour traitement de la fine poudre d'or des gisements et des filons ; il s'agissait donc, comme actuellement, de brûler l'amalgame de façon à volatiliser le mercure et récupérer l'or.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais In 1532, the volume of gold provided by Atahualpa, the Inka king, as ransom for his release from the Spanish was hard evidence for the efficient small-scale gold mining that took place before European contact and the number of gold occurrences in the Andes. At Huancavelica, Perú, mercury occurs as a native metal and as cinnabar [HgS], which was used for pigments, funeral preparations, and retorted to obtain mercury. Using Inductively Coupled Plasma analysis (ICP), an average of 15 ppm (parts per million) mercury was found in the gold after the gold-mercury amalgam, with more than 300 000 ppm mercury, was burned to volatilize (rogado) the mercury. From 12,3 to 13,9 ppm mercury was found in worked gold foils from Huaca la Ventana, a Middle Sicán (A. D. 900-1200) site at Lambayeque, Perú and low levels of mercury were found in pre-contact gold foils from Colombia (1-12 ppm). Similarly low levels of mercury in the analyses of modern refogado gold and pre-contact gold foils are consistent with a comparable, ancient small-scale mining technology that would have used mercury to amalgamate the fine-grained gold; and then, as now, burning the amalgam to volatilize the mercury and beautify and recover the gold.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://bifea.revues.org/1471