Titre | La juridicité de la coutume kanak | |
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Auteur | Étienne Cornut | |
Revue | Droit et cultures | |
Numéro | no 60, décembre 2010 Expertise psychiatrique et sexualité (1850-1930) | |
Rubrique / Thématique | Études |
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Page | 151-175 | |
Résumé |
En Nouvelle-Calédonie, les Kanak peuvent, en vertu de l'article 75 de la Constitution, conserver leur statut personnel coutumier. Bien que Français, ils ne relèvent pas du statut personnel de droit commun. Ce statut coutumier a des conséquences autant sur la norme applicable à leur situation qu'à la composition de la juridiction. Si cette séparation statutaire doit conduire à différencier les deux types de sources lors de leur interprétation et application, il apparaît que la Cour de cassation comme la loi organique de 1999 déterminent le champ d'application ratione personæ et materiæ de la coutume sous le prisme du droit commun. Or, il n'est pas certain que cette démarche, consacrée, soit pertinente alors que l'égalité entre le droit commun et la coutume est conditionnée par celle, constitutionnelle, des statuts. Il conviendra alors de poser les prémisses d'une critique de cette approche positiviste de la coutume et du statut civil coutumier, à l'aune de questions posées par la rencontre des deux statuts, notamment la qualification des notions qui en délimitent le domaine. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
In New Caledonia, Kanak can, under the terms of article 75 of the Constitution, preserve their usual personal status. Although French, they do not belong to the personal status of Civil Law. This usual statute has consequences as much on the standard applicable to their situation that with the composition of the jurisdiction. If this statutory separation leads to differenciate the two types of sources during their interpretation and application, it appears that the Cour de cassation and the Organic Law of 1999 determine the field of application of this custom following ratione personæ and materiæ criteria under the prism of civil law. However, it is not certain that this step, devoted, is relevant whereas the equality between the common right and the custom is conditioned by that, constitutional, of the statutes. It will then be advisable to pose the premises of a criticism of this positivist approach of the custom and usual civil statute, with the ell of questions raised by the meeting held on the two statutes, in particular the qualification of the concepts which delimit the field of it. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://droitcultures.revues.org/2347 |