Titre | L'interprétation des termes d'homme ou de personne en droit savant, source d'inégalité | |
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Auteur | Élisabeth Schneider | |
Revue | Droit et cultures | |
Numéro | no 69, avril 2015 De la traduction dans le droit des idées d'égalité/inégalité | |
Rubrique / Thématique | Dossier : De la traduction dans le droit des idées d'égalité/inégalité |
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Page | 89-112 | |
Résumé |
À partir du XIIIe siècle, le terme de persona est employé fréquemment par les civilistes et les canonistes pour désigner les êtres humains, les universitates ou une fonction temporelle ou spirituelle. Les nouvelles expressions de persona vera, persona repraesentata ou persona ficta permettent de déterminer le type de personne dont il est question. Mais en l'absence d'adjectifs qualificatifs ajoutés à persona, les juristes médiévaux sont amenés à interpréter les termes persona, homo, quis et se demandent s'ils doivent comprendre ces termes comme synonymes d'homme, de femme, d'homme libre ou d'esclave ou même une universitas. Il s'agit d'une question importante car en fonction de la qualification retenue, des droits et des obligations différents sont reconnus. Tout d'abord, nous proposons d'examiner les principes d'interprétation en droit savant en montrant que le droit lui-même est compris comme une personne composée d'un corps et d'un esprit, puis, d'analyser la casuistique de l'inégalité des droits et des obligations reconnus aux personnes. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Since the XIIIth century, the term persona is frequently used by the jurists of the civil law and the canonists to indicate human beings, universitates or a temporal or spiritual office. The new expressions persona vera, persona repraesentata or persona ficta make it possible to determine the type of person which is the object of discussion. But in absence of adjectives added to persona, the medieval jurists are brought to interpret the terms persona, homo, quis and they wonder if they have to include these terms as synonyms of ‘man', ‘woman', of ‘free man' or of ‘slave' or even of universitas. This is a very important question because according to the reserved qualification, different rights and obligations are recognized. First of all, we suggest to examine the principles of interpretation in medieval law by showing that the law itself is understood as a person consisting of a body and a spirit, then we proceed to analyse the casuistry of the disparity of rights and obligations awarded to the respective persons. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://droitcultures.revues.org/3533 |