Titre | Beyond Preservation: Post-Soviet Reconstructions of the Strelna and Tsaritsyno Palace-Parks = Par-delà la conservation : les reconstructions postsoviétiques de Strelna et de Tsaritsyno | |
---|---|---|
Auteur | Julie Buckler | |
Revue | Revue des Etudes Slaves | |
Numéro | vol. 86, n° 1-2, 2015 Villes Postsocialistes entre rupture, évolution et nostalgie | |
Rubrique / Thématique | Villes Postsocialistes entre rupture, évolution et nostalgie sous la direction Andreas Schönle Traitement du patrimoine |
|
Page | 41-59 | |
Résumé |
Cet article s'intéresse au cas de deux palais impériaux russes et à leurs jardins: Strelna à Petersburg et Tsaritsyno à Moscou, deux sites de l'héritage impérial sauvés au XXIe s. Les deux palais ont subi une reconstruction majeure et hautement controversée ; ils affirment désormais que la Russie post-soviétique est l'héritière de la culture impériale russe. Les deux projets ont cristallisé le débat actuel à propos de la politique culturelle concernant l'héritage impérial et sa préservation dans les deux villes. Durant les premières années de l'après-soviétisme, les ruines des deux palais suggéraient une fascinante histoire alternative. Au tournant du siècle, alors que Putin commençait son premier mandat de président russe et que Lužkov envisageait une seconde décennie à la tête de la mairie de Moscou, Strel′na et Tsaritsyno offrirent tous les deux l'occasion idéale de prendre une nouvelle direction dans l'appropriation de cet héritage culturel : récupérer le passé impérial en lui donnant d'accomplir enfin sa promesse, reconstruire de façon créative. Ces reconstructions sont à comparer avec ces lieux de mémoire que sont les grands palais impériaux russes des environs de Saint-Pétersbourg (Tsarskoe Selo, Peterhof, etc.). Comment et pourquoi les versions post-soviétiques de Strel′na et Tsaritsyno affirment-elles leur propre statut de lieux de mémoire ? Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
|
Résumé anglais |
This essay tells the story of two Russian imperial palace-parks – Petersburg's Strelna and Moscow's Tsaritsyno, both federally protected imperial heritage sites reclaimed from physical ruin in twenty-first century post-Soviet Russia. Both palace-parks were subjected to major, highly controversial reconstruction, and in their new incarnations now assert post-Soviet Russia's status as the inheritor-heir of imperial Russian cultural property. Both projects also bring into sharp relief the terms of contemporary debate and cultural politics surrounding heritage and preservation in the two cities. During the early post-Soviet years, the Strelna and Tsaritsyno palaces lay in ruins as “couldhave-beens,” intriguingly suggestive of alternative histories. At the turn of the twenty-first century, as Vladimir Putin began his first term as Russian President and Moscow mayor Yuri Luzhkov contemplated a second decade in office, Strelna and Tsaritsyno both offered ideal opportunities for the post-Soviet repurposing of cultural heritage – reclaiming the imperial past by fulfilling its unrealized promise, and reconstructing heritage with a creative hand. The major Russian imperial palace-parks in the environs of St. Petersburg (Tsarskoe Selo, Peterhof, etc.) are “classic” examples of Russian lieux de mémoire, to use Pierre Nora's famous term. To what extent, in what different ways, and to what effect do the new post-Soviet versions of Strelna and Tsaritsyno assert their own status as Russian cultural lieux de mémoire? Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
|
Article en ligne | http://journals.openedition.org/res/655 |