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Titre Gestion des résultats et retraits volontaires de la cote : Le cas des OPRO en France
Auteur Isabelle Martinez, Stéphanie Serve
Mir@bel Revue Comptabilité - Contrôle - Audit
Numéro Tome 17, no 1, avril 2011 Varia
Page 7-35
Résumé Cet article s'intéresse au comportement comptable des dirigeants lors d'un retrait de cote volontaire de leur entreprise (offre publique de retrait avec retrait obligatoire ou OPRO). Nous supposons une gestion à la baisse des résultats comptables avant le retrait de cote dans le but de minimiser le prix d'offre proposé aux actionnaires minoritaires. Cette hypothèse est testée sur un échantillon de 140 entreprises françaises sur la période 1997-2006 : 70 entreprises retirées volontairement de la cote et 70 entreprises paires cotées et de même secteur d'activité. Les résultats confirment une gestion des résultats (GR) à la baisse d'environ – 6 % du total de l'actif pour les entreprises faisant l'objet d'une OPRO. À l'inverse, les entreprises paires ne procèdent dans le même temps à aucune GR. Dans le cas des entreprises retirées, la GR à la baisse est d'autant plus agressive que le retrait de cote n'est pas précédé d'un renforcement récent du contrôle de l'initiateur
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Earnings management and voluntary delistings: the French case of OPROThis article investigates the accounting behaviour of managers who voluntarily bring their firm private in the context of a BOSO (the French mechanism of Buy out Offer with Squeeze Out). We make the hypothesis of negative earnings management before the delisting in order to minimise the price offered to minority shareholders. A quantitative study is performed using a unique dataset spanning 1997-2006. This data set consists of 140 French firms, of which 70 were voluntarily delisted via BOSO and 70 were business-matched control fi rms. We measure the discretionary accruals and we find a significative earnings management one year before the delisting for the firms which were voluntarily delisted (around – 6 % of total assets). Conversely, the control sample exhibits no earnings management. The results show more aggressive earnings management when the majority shareholder did not enhance its control just before the delisting.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CCA_171_0007