| Titre | Familles et secrets : les impensables transmissions | |
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| Auteur | Serge Hefez | |
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Revue | Cahiers critiques de thérapie familiale et de pratiques de réseaux |
| Numéro | no 33, 2004/2 Secrets, secrets... | |
| Rubrique / Thématique | Dossier |
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| Page | 109-118 | |
| Résumé |
Toutes les familles ont des cadavres dans leur placard. La question n'est
donc pas tant dans l'absence ou la présence d'un secret que dans la fonction que ce
secret occupe dans l'économie individuelle, groupale ou familiale, aussi bien dans
sa dimension intrapsychique qu'intersubjective voire transsubjective.
C'est lorsque ne peuvent s'exprimer, ou pire lorsque ne peuvent être
ressenties les sensations liées à une perte réelle ou symbolique, lorsque ces
sensations constituent en elles-mêmes le secret sinistre et inavouable, que les
distorsions des processus de transmission vont se mettre en place.
C'est bien sur cette dimension intersubjective du « non-dit des émotions »
que nous nous trouvons interpellés dans notre clinique avec les familles. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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| Résumé anglais |
All families have skeletons in their cupboards. Therefore it isn't the existence
of the secret that counts but the function it has in the family, group or individual
economy.
It is when the feelings linked to loss, real or symbolic, can not be expressed,
or worse, can not be felt, that the feelings themselves become the sinister and
unconfessable secret and distorted transmission processes begin functionning.
Of course, it is the intersubjective dimension of the « unspoken feelings » that
we deal with in clinical work with families. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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| Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CTF_033_0109 |
