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Titre Fourniture transnationale de services d'enseignement supérieur en Amérique latine : Une première approche de ce phénomène
Auteur Sylvie Didou Aupetit
Mir@bel Revue Revue Tiers-Monde
Numéro no 223, juillet-septembre 2015 Internationalisation et transformation des systèmes éducatifs au Sud
Page 111-126
Résumé Plus d'une décennie après que les membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ont signé les accords de Doha, qu'en est-il des fournisseurs transnationaux de services d'enseignement supérieur ? En Amérique latine, leur installation directe a été freinée par des questions de langue, lorsqu'ils étaient anglophones, et par des normes gouvernementales constrictives en matière d'assurance qualité et de validation des diplômes, conformément aux préconisations d'organismes internationaux telle l'Unesco. En revanche, les industries transnationales à but lucratif ont intensifié leurs investissements dans l'enseignement supérieur, surtout au Brésil, au Mexique et au Chili. À partir d'une revue de la littérature les concernant et de l'information collectée sur les investissements étrangers directs sur Internet, nous esquisserons un profil de la situation régionale. Elle se caractérise par une entrée croissante de capitaux étrangers dans la région et par l'émergence de fournisseurs latino-américains de services d'enseignement supérieur depuis et pour la périphérie : certaines universités, mais aussi des entreprises commerciales latino-américaines, ont délocalisé leurs formations afin de capitaliser les avantages liés à leurs connexions culturelles et linguistiques avec leurs voisins, à des fins lucratives ou non. Sur la base de ces quelques éléments, nous réfléchirons sur des thèmes clés de recherche à développer.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais More than a decade after members of the World Trade Organization (WTO) signed the Doha Declaration, what is the situation of transnational higher education providers? In Latin America, they have been hindered by language issues when they were English-speakers, and by strict governmental norms in terms of quality assurance and accreditation, in accordance with the recommendations of international organizations, such as UNESCO. However, transnational for-profit industries have been investing more heavily in higher education, especially in Brazil, Mexico and Chile. Based on a literature review of such industries (which is scarce) and on information gathered regarding foreign direct investment on the Internet (which is scattered), the paper outlines the situation in the region. It is characterized by an increasing influx of foreign capital and by the emergence of Latin-American higher education providers from and for the periphery: some universities and companies have relocated in order to capitalize on the advantages linked to their cultural and linguistic ties with their neighbors, whether they are for-profit or not-for-profit. Based on these few facts, the paper considers some future avenues for research.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RTM_223_0111