Titre | D'un silence partagé à un récit mis en commun : de la nécessité de bien pouvoir se raconter | |
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Auteur | Jean-Paul Mugnier | |
Revue | Cahiers critiques de thérapie familiale et de pratiques de réseaux | |
Numéro | no 44, 2010/1 Loyautés familiales et éthique en psychothérapie | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 79-91 | |
Résumé |
La violence, a fortiori d'ordre sexuelle, même lorsqu'elle cesse, emprisonne ceux qui en ont été victimes. Tout à coup, l'espace des possibles semble se réduire pour celles-ci au point d'avoir le sentiment de perdre le contrôle de leur destin. Un tel processus s'installe de façon encore plus prégnante si la fragilité des liens familiaux les condamne à garder durablement le silence.Face à ces situations, un objectif des intervenants sera de permettre à ces patients de se réapproprier leur destin sans pour autant minimiser leur souffrance et ainsi redevenir les acteurs de leurs choix. Une possibilité, pour atteindre ce but, réside dans notre capacité à penser leur histoire afin de leur permettre de bien pouvoir se raconter. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Violence and a fortiori sexual violence, even when it stops, traps its victims. Their space of possibilities seems suddenly reducing itself so as victims get the feeling of loosing the control on their own destiny. This process installs itself even more deeply if the fragility of family bonds condemns victims to silence for a long time.When confronted to such situation, the professional goals will be to allow these patients to again take over their own destiny without minimizing their own suffer, and to become again actors the way they choose. Therefore, we, as therapist, have the ability to think their history to allow them to succeed to give a narration about themselves… Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CTF_044_0079 |