Titre | La récente transformation des acteurs économiques dans les D.O.M. : l'exemple de la Guadeloupe, Martinique et Réunion | |
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Auteur | Michel Desse | |
Revue | Annales de géographie | |
Numéro | no 598, 1997 | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 592-611 | |
Résumé |
Les Blancs Créoles ont contrôlé l'économie de la Guadeloupe, Martinique, Réunion jusqu'en 1946. Leur richesse reposait essentiellement sur les grandes plantations, la production de sucre et le négoce avec la Métropole. Depuis la départementalisation en 1946, leur pouvoir diminue car l'agriculture est en crise. Les sociétés par actions souvent métropolitaines ont racheté les sucreries. Les Créoles ont des difficultés à investir dans les nouveaux secteurs tertiaires : le tourisme, les finances, les grandes surfaces commerciales et perdent le contrôle des espaces insulaires. Les autres groupes ne constituent pas de véritable contre-pouvoir économique. Finalement ce sont les capitaux métropolitains qui ont largement investi dans ces nouveaux secteurs tertiaires plus lucratifs. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
White Creoles controlled the economy in the island of Guadeloupe, Martinique and Reunion until 1946. Their wealth depended essentially on the large plantations, the production of sugar and trade with France. Since the islands became «departements» in 1946, Creole power has decreased as a consequence of the crisis. Joint stock companies, often based in France, have bought the sugar refineries front them. The Creoles have difficulty investing in the new tertiary industries: tourism, financial enterprises, of agriculture hypermarkets, and are losing control over their island. The other groups don't present any real economic competition. In fact it is largely the main metropolitan companies who have invested in these new, more lucrative service industries. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/doc/geo_0003-4010_1997_num_106_598_20821 |