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Titre Marchés fonciers en transition : le cas de Bamako (Mali)
Auteur Monique Bertrand
Mir@bel Revue Annales de géographie
Numéro no 602, 1998
Rubrique / Thématique
Nouvelle Section
Page 381-409
Résumé Avec un million d'habitants, la capitale du Mali présente un marché foncier tendu et segmenté, au sein duquel se développent de fortes concurrences de gestion. Héritière des règles juridiques coloniales et du principe de lotissement, l'offre administrative de parcelles à bâtir reste centrale, tout en imbriquant à une échelle fine des attributions « neuves » et des régularisations en « rattrapage urbain ». Sélections et régulations des clientèles se combinent ainsi pour expliquer une distribution sociale des propriétaires encore peu tranchée dans l'espace bamakois. Les deux processus continuent d'accentuer leurs effets respectifs au travers de nouvelles filières d'accès au sol que la donne politique et institutionnelle des années 1990 (multipartisme, décentralisation, affirmation de la transparence des marchés) a plus récemment promues. D'un côté les premières initiatives communales maintiennent une gestion urbaine fragmentée mais encore sensible aux clientèles modestes ; de l'autre les ambitions fortement sélectives de l'Agence de Cession Immobilière renforcent les tris sociaux et spatiaux en faveur des acheteurs les plus solvables.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais The capital of Mali has about one million inhabitants. Its land market is strained around different segments and its management is increasingly based on competition. The administrative supply of urban plots inherited the colonial legal principles, but it is still central in the market. It combines awarding of new plots and regularisation of older ones in the perspective of city modernisation. Both selections and regulations of clienteles explain why the social and spatial distribution of landlords is not very contrasted in Bamako. Both these processes continue to apply to new supplies and more recent channels for getting urban plots. The 1990s promoted democracy, decentralisation and transparency in the market. On the one hand the local authorities retained modes of management geared to the needs of low income groups ; on the other hand, the Agence de Cession Immobilière markets plots in a very selective perspective. Its new ambitions activities reinforce social and spatial divisions in favour of the most solvent urban dwellers.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/doc/geo_0003-4010_1998_num_107_602_20863