Titre | Le cinéma de Luis Estrada ou le passage de la nécropolitique à la nécroesthétique | |
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Auteur | Davy Desmas | |
Revue | Amerika | |
Numéro | No 12, 2015 La mort : imaginaires et sociétés | |
Rubrique / Thématique | Thématique L'imaginaire de la mort dans les arts visuels |
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Résumé |
L'article se propose d'étudier la filmographie du réalisateur mexicain Luis Estrada, et plus particulièrement deux de ses œuvres, La ley de Herodes (1999) et El infierno (2010), à l'aune des concepts de nécropolitique et nécroesthétique. Il s'agira de déterminer comment la réflexion éminemment transgressive engagée par l'artiste sur le Mexique contemporain se nourrit du constat de l'indissociabilité du pouvoir et de la mort. A partir de là, l'œuvre s'engage sur une voie nouvelle, ne consistant plus seulement à lier le champ du pouvoir à la mort, mais à systématiser le recours esthétique à la mort comme métaphore d'un pays en crise. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
This article aims at ascertaining to what extent the filmography of the Mexican director Luis Estrada can be studied in the light of the concepts of necropolitic and necroesthetic, and will dwell more specifically on two of his works : La ley de Herodes (1999) and El infierno (2010). Our goal is to determine how the extremely transgressive reflection started by the artist about the contemporary Mexico derives from the assessment that power and death are indivisible. Based on this, the work steps into a new path and associates the concept of power with death, as well as it systematises the esthetic recourse to death as a metaphor of a country in a state of crisis. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://amerika.revues.org/6580 |