Titre | La Frontière indigène Sud de l'Argentine : conflit de territoires et conflits d'intérêts | |
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Auteur | Ghislaine Floury-Dagorn | |
Revue | Amerika | |
Numéro | No 12, 2015 La mort : imaginaires et sociétés | |
Rubrique / Thématique | Mélanges |
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Résumé |
Cas particulier de par la présence d'une frontière intérieure indienne, le Río de la Plata fit partie de ces territoires en marge de la Conquête hispanique, semblant au départ sans grand intérêt pour les conquérants. La vie s'organisa jusqu'à l'Indépendance de part et d'autre de cette ligne théorique, faite à la fois de conflits et de contacts inter-ethniques. Cet article se propose d'étudier comment, impliqué dans l'écheveau complexe des alliances et des conflits socio-politiques internes du jeune Etat-Nation, l'Indien se retrouva au XIXe siècle face à la convergence de puissants intérêts économiques et politiques et à un futur créole où sa place était de moins en moins prévue, excepté en tant que travailleur soumis. Ainsi, du « possible citoyen » de 1810 et de l'allié contre les adversaires à l'ennemi responsable de tous les maux, des « grignotages » de terres aux pas de géant des grandes campagnes militaires, l'Amérindien perdra peu à peu ses territoires si convoités d'habitat, de chasse, d'élevage. Jusqu'au dernières campagnes qui mettront alors un point final à la Frontière et au problème indien. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Marginal area of the Hispanic colonization, the Río de la Plata is a specific case because of its Indian Frontier and seemed to have been at first of no great interest for the Conquerors. Until the Independence of Argentina, the life was organised on either side of this imprecise borderline, made of interethnic conflicts but of many contacts at the same time. This article seeks to study how, involved in the intricate network of the alliances and internal socio-political conflicts of the young Nation-State, the Natives had to face in the 19th century a convergence of powerful economic and political interests, and also a future in which it seemed more and more that there would be no place for them, except as submissive workers. So, from the possibility to become « citizens » in 1810 and from being allies against adversaries to the enemies to blame for all the troubles, from gradually gains of ground to major steps with the great military campaigns, the Amerindians will gradually loose their living, hunting and breeding territories highly-coveted by the Whites. The last military campaigns will then put an end to the Frontier and to the indian problem. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://amerika.revues.org/6244 |