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Titre Le noyau catholique sorabe = The Sorbian catholic circles
Auteur Walda M., Kudela J. (Trad.)
Mir@bel Revue Revue des Etudes Slaves
Numéro Vol. 85, no 2, 2014 Les Sorabes slaves.
Rubrique / Thématique
Les Sorabes slaves. Jean Kudela (Coord.)
Page 273-280
Résumé En dépit des efforts tentés pour s'opposer à tous les signes de l'identité sorabe et pour les marginaliser, c'est dans la région catholique de Lusace que la langue et la culture sorabes ont été le mieux préservées. Une société sorabe locale spécifiquement catholique s'est développée dans un environnement particulier et s'est consolidée après la création du Reich allemand en 1871. Les catholiques sorabes ont bénéficié de ce qu'on a appelé la « lutte culturelle » (Kulturkampf) et des controverses opposant l'État protestant allemand et l'Église catholique. Les catholiques considéraient le Vatican comme leur centre religieux et le Pape comme leur autorité spirituelle, deux institutions situées hors d'Allemagne. Les protestants sorabes ne purent développer une société locale analogue ainsi qu'une identité ethnique, car ils étaient plus intégrés dans les structures de l'Église nationale allemande. En outre, il n'y avait pas d'institutions publiques importantes comme une école, une Église et des associations.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais The Sorbian catholic circles Despite the efforts to bar and marginalize all signs of Sorbian identity, the Sorbian language and culture have been best preserved in the catholic region of Lusatia. A specific catholic local society had developed in a particular environment and consolidated after the foundation of the German Reich in 1871. Sorbian catholics benefited from the so called “culture struggle” (Kulturkampf) and from the controversies between the protestant German state and the Catholic church. Catholics considered the Vatican as their religious centre and the Pope as their spiritual authority – both institutions located outside of Germany. Protestant Sorbs could not develop a similar local society as well as an ethnic identity, because they were more integrated in the structures of the German national church. In addition to that there were no important public institutions such as school, church or associations.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/res/515