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Titre Le chef de triade et le ministre. Paysages biographiques de deux nobles chinois dans la Thaïlande du début du XXe siècle
Auteur Jean Baffie
Mir@bel Revue Moussons : Recherche en Sciences Humaines sur l'Asie du Sud-Est
Numéro no 26, 2015 Paysages biographiques du migrant asiatique. Biographical Landscapes of Asian Migrants
Rubrique / Thématique
Articles
Page 19-40
Résumé Le règne du roi Rama V fut le premier âge d'or des Chinois de Thaïlande. Cette contribution s'attache à deux réussites très différentes. Yi Ko Hong, anobli sous le titre de phra Anuwat Ratchaniyom, gagna sa promotion dans la hiérarchie d'une société secrète chinoise teochiu avant de remporter la ferme d'un jeu et de devenir riche. Thiangliang Hoontrakul, plus connu sous son titre et nom de noble comme phraya Srivisar Vacha, fut un conseiller des rois depuis le début des années 1930. Ministre, il aurait même pu devenir Premier ministre en 1957. La carrière du premier s'est presque essentiellement limitée à la communauté chinoise chez laquelle il reste comme la figure du premier grand philanthrope, mais il a également été quasiment déifié comme divinité du jeu et de la chance. Le second est finalement moins connu après sa disparition. Il reste comme le symbole d'une assimilation réussie, mais c'était loin d'être le cas d'autres membres de sa famille, restés, eux, dans le milieu chinois. D'où l'intérêt de ne pas se limiter à une biographie individuelle.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Rama V's reign was the first golden age of Chinese in Thailand. This article presents two very different Chinese success stories. Yi Ko Hong, or phra Anuwat Ratchaniyom of his noble name, achieved first a promotion in a teochiu secret society before winning a gambling farm and becoming very rich. Thiangliang Hoontrakul, best known under his title of phraya Srivisar Vacha, was the councellor of several kings and minister; in 1957, he could even have been chosen as Prime minister. The first figure spent almost his entire life in the Chinese community; he is still known as the first major Chinese philanthropist and has been deified as a local god a luck and gambling. The second figure may be now less well-known but still is presented as a model of assimilation. However, other members of his family chose to remain much more Chinese. And this is a reason why the social scientist should not consider a single biography.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://moussons.revues.org/3338