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Titre Le mythe des "séries verbales"
Auteur Alain Delplanque
Mir@bel Revue Faits de langues
Numéro No 11-12, Octobre 1998 Les langues d'Afrique subsaharienne, sous la direction de Suzy Platiel et Raphaël Kabore.
Rubrique / Thématique
II. Le discours
Page 231-250
Résumé La série verbale est ici traitée comme un «syntagme verbal», prédicat unique assumé par deux verbes. L'effet de «série» provient d'une importance excessive accordée, dans la littérature, à la présence ou absence de morphèmes connecteurs entre les deux verbes qui la constituent. La comparaison systématique entre le dagara et le français permet d'imaginer que cette structure syntaxique est nécessaire à toute langue naturelle. L'unicité du sujet est la constante qui permet de distinguer syntagme verbal et séquence de propositions. Au delà, les deux verbes entretiennent divers degrés de «compacité», qui se manifestent par une dépendance variable de l'aspectualité et de l'assertion de l'un par rapport à l'autre. La typologie obtenue est finalement interprétée dans la perspective des opérations énonciatives.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais V1V2 construction is here treated as a «verbal phrase», a single predicate assumed by two verbs. The «serial» effect results, in current works, from over- concentration on the absence of linking morphemes between the two verbal constituents. The facts in Dagara are sytematically compared with those in French, which suggests that this syntactic structure is necessary to any natural language. Unlike the complex sentence, the two verbs in a VP share a common subject, by definition. Beyond this, they present different degrees of «compacity», according to the aspectual dependence and assertive dependence of the two verbs. The resulting typology is eventually interpreted in terms of operations of the speaker.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/doc/flang_1244-5460_1998_num_6_11_1212