| Titre | De la technologie de rupture à la stratégie de rupture : Europlasma, un cas d'entrepreneuriat durable | |
|---|---|---|
| Auteur | Cécile Fonrouge, Stéphanie Petzold | |
 |
Revue | Gestion 2000 |
| Numéro | Volume 29, 2012/1 Les stratégies de rupture | |
| Page | 39-54 | |
| Résumé |
Lorsqu'une entreprise nouvellement créée tente de faire sa place grâce à une technologie de rupture sur un marché traditionnel son premier réflexe est souvent d'essayer d'imposer son standard afin de pouvoir se développer en toute indépendance. Toutefois, les conditions de marché ne sont pas toujours favorables au succès d'une telle stratégie et une alternative possible est de créer un nouvel espace de marché à exploiter ce qui constitue une stratégie que l'on peut qualifier de rupture. Dans quelle mesure ce type de start-up peut-il être qualifié d'agent perturbateur ? Telle est la question que nous nous posons.L'objet de cet article est d'analyser ce cheminement stratégique qui va d'une technologie à une stratégie de rupture. L'étude du cas Europlasma permet d'approcher en profondeur ce phénomène. Et, la démarche de recherche confronte les différentes étapes de ces changements stratégiques aux théories qui les éclairent: la théorie du ‘dominant design' et les théories liées à la stratégie de rupture.Les résultats de cette recherche montrent les difficultés d'imposer son standard technologique sur un marché traditionnel verrouillé par les acteurs historiques et que la recherche de valorisation de l'offre de l'entreprise peut être qualifiée de stratégie de rupture. Par ailleurs, l'implication de l'entreprise dans un processus d'entrepreneuriat durable semble ouvrir la voie de création d'un nouvel espace de marché dans lequel la rupture doit faire l'effort de s'insérer dans les habitudes du secteur pour espérer s'imposer. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
| Résumé anglais |
From technological breakthrough to strategic breakthrough: Europlasma, a case study in sustainable entrepreneurship. When a business start-up tries to gain a hold in a traditional market through a technological breakthrough, its first reflex is often to try to impose its standard in order to be able to continue its development totally independently. However, market conditions do not always favour such a strategy and an alternative option is to create a new space in the market to exploit, which can be considered as a strategy of disruption. To what extent can this kind of start-up be considered as a disruptive agent? This is the question which we consider. The aim of this article is to analyse this strategic process that starts with a new technology and results in a strategic breakthrough. A study of the Europlasma case allows the phenomenon to be considered in depth. The approach taken by the study further compares the stages of strategic change involved with the theories which shed light on them: the theory of ‘dominant design' and theories related to a strategy of disruption. The results of this search show the difficulties involved in imposing a technological standard on a traditional market which is locked down by its traditional players and that the search for a way to exploit the enterprise's offer can be considered as a strategy of disruption. Furthermore, the business's involvement in a process of sustainable entrepreneurship seems to open the way to the creation of a new market space in which the disruptive element must make the effort to infiltrate the habits of the sector in order to have a chance of imposing itself. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
| Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=G2000_291_0039 |
