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Titre Heurs et malheurs du contrôle de gestion en politique  – Pour un « nouveau management politique »
Auteur Jean‑René Brunetière
Mir@bel Revue Revue française d'administration publique
Numéro no 155, 2015/3 Du contrôle à l'évaluation  : l'évolution des fonctions d'inspection
Rubrique / Thématique
Varia
Page 745-761
Résumé Le modèle du management par objectifs et du contrôle de gestion a formellement envahi le champ de la mise en œuvre des politiques publiques ; le fait majeur en ce sens demeurant la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) du 1er août 2001. Des analyses convergentes montrent que le système d'objectifs et d'indicateurs nationaux de la LOLF n'atteint pas son objet, tandis que d'autres exercices similaires, dans les domaines de la Sécurité sociale et du développement durable, semblent mieux fonctionner. L'article explique cette situation par la différence fondamentale de nature entre ce qu'on appelle « objectif » en politique et en gestion. Dès lors, il met en évidence la nécessité de reconsidérer les dogmes du « nouveau management public » et de se préoccuper de la construction, par l'ensemble de l'appareil d'État, y compris ses partenaires, de consensus sur le sens de l'action à mener. C'est la condition d'un renforcement de la confiance, de l'initiative et, in fine, de l'efficacité retrouvée dans une société de plus en plus complexe et surinformée.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais — Joys and woes of management control in politics. For a “new political management” — The model of management by objectives and management control formally invaded the field of the implementation of public policies. The major event here being the 2001 new constitutional by law on finance bills (LOLF). Convergent analyses show that objectives and national indicators of the LOLF system didn't reach its aim, while other similar exercises, led in the fields of social security and sustainable development, seem to work better. This article explains this situation by the fundamental difference of nature between the so‑called «objective» in politics and in management. Therefore, it highlights the need to reconsider the dogmas of ‘new public management' and to care about the construction by the whole of the State apparatus and its partners of domains of consensus on the meaning of the action to be undertaken. Such a construction is the sine qua none condition of the renewing of trust, initiative and effectiveness in a society more and more complex and over informed.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFAP_155_0745