Titre | Les entreprises françaises et le développement en Afrique | |
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Auteur | Pierre Jacquemot | |
Revue | Revue Tiers-Monde | |
Numéro | no 224, octobre-décembre 2015 Les chantiers du syndicalisme en Afrique | |
Rubrique / Thématique | Document |
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Page | 123-142 | |
Résumé |
Soutien au développement local, implication en matière de commerce équitable, attention portée au « bas de la pyramide », etc., les pratiques des entreprises privées évoluent. L'élaboration des codes de conduite, la constitution de partenariats public-privé comme la multiplication des expériences concrètes en matière de responsabilité sociétale et environnementale (RSE) sont depuis une quinzaine d'années présentées comme des preuves d'un engagement des entreprises dans le développement durable. Celles-ci revendiquent leur rôle d'acteurs dans la lutte contre la pauvreté et pour la préservation de l'environnement, directement ou par le biais de fondations ad hoc, ce qui élargit grandement la gamme des partenaires financiers bien au-delà de l'aide publique classique. Mais est-il vraiment possible de concilier profit privé et bien commun ? S'agit-il d'une réponse ponctuelle aux pressions des sociétés civiles et aux avancées du droit international ou d'une véritable mutation du capitalisme mondialisé ? Le cas des entreprises françaises en Afrique subsaharienne éclaire la problématique. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Whether it be through support for local development, an involvement in fair trade, or a focus on the “bottom of the pyramid”, the practices of private companies are evolving. For the past fifteen years, the elaboration of codes of conduct, the constitution of public-private partnerships, or the growing number of concrete experiments in terms of corporate social responsibility (CSR) have been presented as evidence of companies' commitment to sustainable development. Companies have actively been playing their part as actors in the fight against poverty and for environmental protection, directly or through ad hoc foundations, thus greatly increasing the range of financial partners beyond the usual public aid. Yet, can private profit and the common good truly be reconciled? Are companies merely responding to pressures from civil society and to the progress of international law, or does their behavior testify to a genuine mutation of globalised capitalism? The case of French companies in sub-Saharan Africa sheds light on the issue. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RTM_224_0123 |