Contenu de l'article

Titre De la enseñanza árabe-islámica al Vivir bien. Los modelos no occidentales de educación frente a las políticas internacionales de lucha contra la pobreza
Auteur Sophie Lewandowski
Mir@bel Revue Bulletin de l'Institut Français d'Etudes Andines
Numéro volume 44, no 3, 2015 Lucha contra la pobreza y educación en Bolivia
Page 343-364
Résumé Les politiques internationales de lutte contre la pauvreté, qui ont succédées aux Programmes d'ajustement structurel, ont permis d'améliorer l'accès à l'éducation dans les pays du Sud, mais n'ont pas éradiqué les inégalités qui se sont déplacées au sein du système scolaire. En outre, bien qu'elles se fondent théoriquement sur une corrélation multidimensionnelle entre pauvreté et éducation, leurs programmes d'application prennent peu en compte la différence des trajectoires et des projets éducatifs des pays dans lesquelles elles interviennent. Face à cette tendance, certains pays du Sud, qui sont en étroite relation avec les institutions financières internationales adoptent des postures diplomatiques variées allant de la connivence à l'affrontement tout en cherchant parallèlement à développer des politiques éducatives endogènes distinctes des paradigmes internationaux. C'est le cas de l'enseignement arabo-islamique au Sénégal et de l'éducation au Vivir bien en Bolivie, tous deux pensés comme des voies de modernités non occidentales. Mais ces modèles peinent à être intégrés dans des systèmes éducatifs étatiques pérennes, comme le montrent les mesures des apprentissages qui restent souvent alignées sur des critères internationaux. À partir de la littérature scientifique relative à ce thème et d'enquêtes qualitatives dans les deux pays, l'article souligne la fragilité des politiques nationales comme internationales en termes de reconnaissance de la pluralité des modèles d'éducation et de développement.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais International politics against poverty, which followed after the structural adjustment programs, allowed improved access to education in the countries of the South, but did not eradicate the disparities which were transferred within the school system. Although they are based on theory that focused on a multidimensional correlation between poverty and education, their application programs did not sufficiently take into account the differences between trajectories and between educational projects of the countries in which they intervened. In the face of this tendency, certain countries of the South, which have a close relationship with the international financial institutions, adopted varied diplomatic postures ranging from complicity to confrontation, while looking to develop endogenous education policies different from international paradigms. This is the case of Arab-Islamic teaching in Senegal and the education in Vivir Bien in Bolivia, both thought as ways of non-Western modernities. But these models have difficulty in being integrated into long-lasting state education systems, as shown by the measurements of learning which often remained aligned with international criteria. Focusing on the scientific literature on this subject and from qualitative inquiries in both countries, the article underlines the fragility of the national and international politics in terms of the recognition of the plurality of educational and development models.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://bifea.revues.org/7636