Titre | Existe-t-il des notables socialistes sous la Troisième République ? | |
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Auteur | Aude Chamouard | |
Revue | Histoire@Politique | |
Numéro | no 25, janvier-avril 2015 Notables et République en France de 1870 à nos jours | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 41-52 | |
Résumé |
Les socialistes sont-ils devenus des notables dans l'entre-deux-guerres ? Si les socialistes reprennent certains de leurs traits (réseaux locaux, personnalisation du pouvoir), ils en transforment la définition-même, contribuant ainsi à la modernisation de la politique locale sous la Troisième République. Les socialistes veulent en effet être des élus techniciens et ils créent ainsi les premières filières de formation. De plus, du fait de leur appartenance à un parti ouvrier, ils construisent de nouveaux types de réseaux : réseaux laïcs, franc-maçonnerie, mais aussi syndicats. Paradoxalement, ces réseaux leur donnent une forme d'indépendance vis-à-vis du parti socialiste SFIO. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Have socialists become « notables » in the interwar ? Socialists mayors adopted characteristics usually found in ‘notables' (personal network, a personalized exercise of power) but they transformed the very definition of notables and, hence, contributed to the modernization of local politics during the Third Republic. Socialist representatives aimed at being efficient and specialized, which explain why they created the first schools to train local representatives. Because they belonged to a worker's party, they could not develop the same networks as conservative representatives. This is why they relied mostly on republican networks such as the freemasonry or trade-unions which, paradoxically, gave them a form of independence from the socialist party. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=HP_025_0041 |