Titre | L'apport de la théorie des parties prenantes à la modélisation de la responsabilité sociétale des entreprises | |
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Auteur | Astrid Mullenbach-Servayre | |
Revue | La Revue des Sciences de Gestion | |
Numéro | no 223, 2007 | |
Rubrique / Thématique | Performances et/ou Management responsable ? |
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Page | 109-120 | |
Résumé |
Le concept de responsabilité sociétale de l'entreprise — bien qu'il connaisse un essor considérable, tant au sein de la littérature académique que des pratiques des entreprises — expose aujourd'hui les chercheurs — en sus de graves problèmes de définition, de compréhension et d'appréhension – à de larges préoccupations quant à son opérationnalisation. Ainsi, il semble que les théories classiquement mobilisées pour modéliser le phénomène (Carroll, 1991 ; Wartick & Cochran, 1985 ; Wood, 1991) aient montré leurs limites et, dans ce contexte, seule une issue semble désormais se profiler : celle de la théorie des parties prenantes ou Stakeholder's Theory. Fondée sur l'idée que l'entreprise se trouve au centre d'une multitude d'intérêts divergents provenant de son environnement, et plus particulièrement de ses parties prenantes, cette théorie ouvre une nouvelle perspective : celle du dépassement de la vision actionnariale et économique classique de la firme, maximisatrice de profit, afin de démontrer que les dirigeants ont un rôle, des obligations et des responsabilités allant au-delà de la simple prise en compte des actionnaires. Cependant, cette littérature, déjà vaste mais encore en pleine expansion du fait de sa jeunesse, donne lieu à des divergences entre les auteurs, à différentes façons de penser la théorie, voire même parfois à l'utilisation d'arguments contradictoires. Nous proposons donc, dans cette contribution, de nous pencher sur les origines de la théorie des parties prenantes afin de tenter d'en clarifier les fondements et les postulats et d'expliquer, ensuite, en quoi elle peut constituer un apport à la modélisation de la responsabilité sociétale des entreprises. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The contribution of the Stakeholder Theory to modeling the Corporate Social Responsibility. The concept of Corporate Social Responsibility — although it makes considerable great strides, so much within the academic literature than for the practices for the companies — exposes the researchers today — in addition for serious problems for definition, comprehension and apprehension – to broad concerns as for its operationnalisation. Thus, it seems that the theories classically mobilized to model the phenomenon (Carroll, 1991 ; Wartick & Cochran, 1985 ; Wood, 1991) showed their limits and, in this context, only an exit seems from now on to be profiled : the Stakeholder Theory. Founded on the idea that the company is in the center of a multitude of divergent interests coming from its environment, and more particularly from its fascinating parts, this theory opens a new prospect : the going beyond of actionnariale vision and economic traditional of the firm, maximisatrice of profit, in order to show that the leaders have a role, obligations and responsibilities going beyond the simple taking into account for the shareholders. However, this literature, already vast but still in full expansion because of its youth, gives place to divergences between the authors, with various ways of thinking the theory, and even sometimes with the use of contradictory arguments. We thus propose, in this contribution, to study the origins of the Stakeholder Theory in order to try to clarify the bases and the postulates and to explain of them, then, in what it can constitute a contribution with the modeling of the Corporate Social Responsibility. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RSG_223_0109 |