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Titre Relations publiques et gouvernance participative : une vision partagée du « vivre ensemble »?
Auteur Stéphanie Yates
Mir@bel Revue Communiquer
Numéro no 15, 2015 Perspectives en communication - Deuxième partie
Page 107-121
Résumé Parce qu'elles ont généralement mauvaise presse, les relations publiques sont peu associées au courant participatif lié à la gouvernance des organisations. La réflexion théorique développée depuis les vingt-cinq dernières années dans ce champ disciplinaire s'inscrit pourtant en phase avec la gouvernance participative, notamment autour de l'approche dialogique des relations publiques de James E. Grunig et de la théorie de la fully functioning society de Robert L. Heath. Dans cette perspective, les relations publiques exercent une fonction conciliatrice qui permet, à travers le dialogue, une meilleure compréhension des points de vue en présence, une véritable interinfluence et, ultimement, des relations plus harmonieuses entre les différents acteurs de nos sociétés démocratiques. La présente contribution se veut donc une esquisse de réconciliation entre deux mondes qu'on persiste à voir aux antipodes. Nous concluons en reconnaissant que l'écart entre les modèles théoriques et la pratique des relations publiques telle qu'elle se manifeste généralement en contexte contemporain contribue à associer cette activité au modèle diffusionniste traditionnel et que le changement de paradigme qui placerait les relations publiques au cœur de la gouvernance participative ne s'est pas encore massivement matérialisé.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Since they generally have a questionable reputation, public relations are rarely associated with the notion of participatory governance. Nonetheless, the theoretical developments elaborated over the last twenty-five years are in phase with this emerging field, notably with James E. Grunig's dialogical approach to public relations and Robert L. Heath's fully functioning society theory. In this perspective, public relations play a conciliatory function that, through dialogue, allows for a better understanding of the positions held by different actors in democratic societies, to a genuine inter-influence between organizations and stakeholders, and ultimately to more harmonious relations. This contribution is thus an attempt to reconcile two worlds that we persist to conceive apart from each other. We conclude by acknowledging that the gap between theoretical models and the actual practice of public relations in contemporary contexts contributes to reduce these activities to the traditional diffusion model. In that sense, the paradigm shift that would put public relations at the core of participatory governance is still in waiting.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://communiquer.revues.org/1722