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Titre The Hispanic Community of Nations: the Spanish-Argentine nexus and the imagining of a Hispanic Cold War bloc
Auteur Daniel Gunnar Kressel
Mir@bel Revue Cahiers des Amériques Latines
Numéro no 79, 2015 Les droites latino-américaines pendant la guerre froide (1959-1990)
Rubrique / Thématique
Dossier. Les droites latino-américaines pendant la guerre froide (1959-1990)
Page 115-133
Résumé La Communauté hispanique des nations : connexion hispano-argentine et volonté de création d'un bloc hispanique dans le contexte de la guerre froide Cet article retrace l'histoire d'un réseau espagnol et argentin d'intellectuels fascistes pendant la guerre froide. Il décrit la façon dont ils développèrent l'idée d'une citoyenneté supranationale latino-américaine, dans l'espoir d'unifier le monde hispanophone en un seul et même « bloc hispanique ». L'article explore ce projet transatlantique depuis son enthousiaste inauguration en 1954, jusqu'à son déclin vers la fin des années 1960. Ce rêve néo-impérial d'une unification spirituelle rencontra de multiples obstacles, obligeant ses partisans à changer plusieurs fois de stratégie. À la suite de la révolution cubaine de 1959, le régime de Francisco Franco opta pour une politique de traités de « double-citoyenneté » avec les dictatures des Andes, des Caraïbes et d'Amérique centrale, dans l'espoir de mettre un frein à tout futur mouvement révolutionnaire dans le continent. Cependant, l'article montre qu'après la montée au pouvoir en Espagne d'une élite technocratique associée à l'Opus Dei, les nationalistes argentins, et en particulier la « Révolution argentine » de Juan Carlos Onganía, se mirent en tête de perpétuer le mouvement hispaniste d'unification vers la fin des années 1960.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais The article explores how a network of Spanish and Argentine fascist intellectuals configured a supranational citizenship for Latin America during the Cold War years, in an attempt to unite the Spanish-speaking world into a “Hispanic bloc”. It sheds light on this transatlantic project, from its celebrative inauguration in 1954, and until its decline in the late-1960. It indicates that this neo-imperial dream of spiritual unification faced numerous obstacles, and thus underwent several changes of strategies. In particular, following the 1959 Cuban revolution, Francisco Franco's regime opted on a policy of “dual citizenship” treaties with Central American, Andean and Caribbean dictators, in an attempt to symbolically curb any further revolutionary movements in the continent. And yet, this article ultimately contends that with the rise of the Spain's Opus Dei technocratic ruling elite, it was rather the Argentine fascists, and in particular Juan Carlos Onganía “Argentine Revolution”, that headed and perpetuated the Hispanic unification movement of in the late-1960.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://cal.revues.org/3669