Titre | La création du CAPES : révolution ou innovation contrariée (1950-1952) ? | |
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Auteur | Yves Verneuil | |
Revue | Carrefours de l'éducation | |
Numéro | no 41, mai 2016 La réforme en éducation au XXe siècle en France | |
Rubrique / Thématique | Dossier : La réforme en éducation au XXe siècle en France |
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Page | 81-98 | |
Résumé |
Le statut de la fonction publique ayant exigé un
recrutement par concours, auquel ne suffisent
ni l'agrégation pour les lycées, ni le CAEC pour
les collèges, il est décidé, en 1950, de créer un
nouveau concours pour le recrutement des
professeurs du second degré, le CAPES. L'agrégation est toutefois maintenue et demeure la
référence. Le défaut de formation pédagogique
des agrégés a pourtant conduit le directeur
des enseignements du second degré, Gustave
Monod, à donner la priorité, dans le CAPES, à
cette formation : les épreuves pédagogiques se
passent avant les épreuves scientifiques, lesquelles reposent sur les programmes du second
degré ; le niveau scientifique des candidats est
censé avoir déjà été vérifié par l'obtention de
la licence. Ces dispositions sont très fortement
contestées par les principales organisations
corporatives de l'enseignement secondaire. En
1952, le successeur de Gustave Monod, Charles
Brunold, revient sur l'antériorité des épreuves
pédagogiques dans les épreuves du CAPES.
Naissait l'institution des CPR, qui consacre
l'idée d'un temps de formation pédagogique
pour les certifiés, on pourrait dire que le CAPES
prend la forme d'une « petite agrégation ». Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Civil servant status having required a recruitment contest, for which neither the Agrégation, which recruits for the High schools (lycées), nor the CAEC (Certificat d'aptitude à l'enseignement dans les collèges or Middle school teaching aptitude recruitment contest), which recruited for the Middle schools since 1941, was deemed adequate, it was decided, in 1950, to institute a new recruitment contest for secondary school teachers, the CAPES. But the Agrégation is maintained and stays the reference for recruitment. The lack of pedagogical training of professors recruited through the Agrégation, however, had led the director of secondary school training, Gustave Monod, to give priority in the CAPES to pedagogy: pedagogical tests came before scientific ones, themselves based on secondary school programs. All candidates having to have a BA, this was supposed to have verified their scientific level. The main secondary school teachers' organisations vigorously protested against these choices. In 1952 Charles Brunold, succeeding Gustave Monod, reversed the priority of pedagogical tests to scientific ones at the CAPES recruitment contests. Were it not for the institution of the CPR was born (Centres pédagogiques régionaux or Regional pedagogical centres), which institutionalise the idea of a pedagogical training for teachers recruited through the CAPES, the latter would simply be a “minor aggregation”. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CDLE_041_0081 |