Titre | Pratiques sportives et sociabilité | |
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Auteur | Renaud Laporte | |
Revue | Mathématiques et sciences humaines | |
Numéro | no 170, printemps 2005 Mathématiques, jeux sportifs, sociologie | |
Résumé |
L'étude de la sociabilité des pratiquants sportifs, différenciés selon les sports, est effectuée ici à l'aide d'une analyse factorielle. L'idée était au départ de vérifier si la sociabilité générale d'un individu correspond ou non à l'aspect sociable des pratiques sportives : un pratiquant de sport collectif a-t-il une sociabilité plus fournie qu'un pratiquant de sport individuel ? La construction de la sociabilité est réalisée par une analyse factorielle portant sur les fréquences des occasions de sorties et réceptions des individus. Un plan factoriel issu des deux premiers facteurs de l'analyse permet alors une lecture visuelle des différentes sociabilités des pratiquants sportifs par leurs placements respectifs dans ce plan. Il apparaît ainsi que la présence de partenaires ou non, et d'adversaires ou non, dans la pratique sportive, est très faiblement discriminante en ce qui concerne la sociabilité générale. Il existe néanmoins un aspect discriminant qui, étonnamment, se trouve être la différenciation de milieu de pratique. Ainsi la sociabilité apparaît plus fournie chez les pratiquants sportifs de pleine nature, par rapport aux pratiquants sportifs de milieux standardisés. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
This study uses factorial analysis to investigate the sociability of sportsmen in different fields and to check whether a person's general level of sociability corresponds to the social profile of his (or her) sport. Are team players more sociable than solitary sportsmen ? Each individual's level of sociability is assessed by analysing how often he goes out and/or attends social gatherings, using factorial analysis. A graph of these two prime behavioural elements provides a pictorial representation of any given sportsman's statusIt seems that the presence or absence of a partner or adversary correlates poorly with a sportsman's level of sociability. Surprisingly, the milieu in which the sport is practised does appear to be a discriminatory factor. It emerges that out-door sportsmen are more sociable than those who practise their sport indoors. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://msh.revues.org/2967 |