Titre | Arturo Ripstein : un passeur postmoderne. Zoom sur La perdición de los hombres (2000) | |
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Auteur | Maria Fortin | |
Revue | Amerika | |
Numéro | No 14, 2016 Passages | |
Rubrique / Thématique | Dossier "Passages" |
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Résumé |
Le cinéaste Arturo Ripstein peut à bien des égards être considéré comme un passeur. En tant qu'artiste postmoderne, il a su au long de sa carrière prolifique revisiter la tradition cinématographique mexicaine, en proposant de nouvelles versions de grands classiques, ou en subvertissant les codes du mélodrame, le genre qui connut à l'époque de l'Äge d'or un succès à la fois national et international. Ses films font donc souvent office de passerelles entre passé et présent, et permettent donc d'apprécier les évolutions des représentations cinématographiques, culturelles, et sociales. Ripstein est également passeur dans le sens où l'entendait Serge Gruzinski, puisqu'il peut être envisagé comme un artiste « intermédiaire », qui conjugue dans ses films les multiples influences dont il s'est nourri, et qui proviennent aussi bien de la culture judéo-chrétienne, mexicaine (contemporaine et précolombienne), européenne, ou encore anglo-saxonne. Tous ces aspects sont présents dans La perdición de los hombres (The Ruination of Men), un film qui n'a suscité d'intérêt ni de la part du public ni du milieu académique, et que nous souhaitons mettre en lumière. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
In many ways, director Arturo Ripstein can be considered a passeur. As postmodern artist, he has succeded in revisiting the Mexican film tradition, reinventing new versions of great classics, or subverting the codes of melodrama, a genre that has achieved national and international recognition during the Golden Age period. His movies often act as bridges between past and present, and enable to evaluate the evolution of filmic, cultural, and social representations. Ripstein is also a passeur in the sense that it is used by Serge Gruzinski, since he can be considered an “intermediary” artist, who combines in his films the many influences he has received, coming from Judeo-Christian, Mexican (contemporary and precolombian), European, or Anglo-Saxon culture. All those aspects are present in La perdición de los hombres, a movie which has not stimulated public nor academic interest, and that we want to highlight. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://amerika.revues.org/7343 |