Titre | Shifting Ecological Imaginaries in the Ok Tedi Mining Crisis in Papua New Guinea | |
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Auteur | David Hyndman | |
Revue | Journal de la Société des Océanistes | |
Numéro | no 120-121, 2005 Ethnoécologie en Océanie | |
Rubrique / Thématique | Dossier : Ethnoécologie en Océanie |
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Page | 76-93 | |
Résumé |
Jusqu'à la fin des années soixante-dix, les systèmes de gestion de l'environnement par les propriétaires terriens de la haute rivière Ok Tedi en Papouasie Nouvelle- Guinée reposaient sur les possibilités d'accès et le contrôle des terres, des ressources et de l'eau. L'écologie de subsistance des années soixante-dix a fourni les éléments d'analyse des savoirs traditionnels concernant l'environnement et les droits et usages des ressources. Le projet minier d'Ok Tedi a vu le jour au début des années quatre-vingt. La mine est un projet à visée globale et les voies d'eau ont été soumises à rude épreuve au profit d'une gestion de l'environnement capitaliste et industrielle. Les propriétaires terriens de la région, vivant en économie d'autosubsistance à la périphérie de l'espace global, ont subi les affres de la transition complexe au capitalisme, face à des paysages ravagés par l'industrialisation ; pour eux, ce fut une expérience tout à fait nouvelle. L'écologie politique des années quatre-vingt a permis l'analyse de l'appropriation des ressources et de leur utilisation dans un système de production capitaliste. L'écologie immorale de la mine a menacé l'écologie morale de subsistance et s'est jouée entre une vision globale versus locale des imaginaires de l'environnement équipés de différents pouvoirs et technologies. L'écologie de libération des années quatre-vingt-dix nous renseigne sur les analyses du potentiel libératoire d'un mouvement de résistance écologique populaire apparu en réponse aux sévères dégradations de l'environnement dues à la mine et qui menacent les moyens d'existence de plus de 30 000 personnes vivant le long des rivières Ok Tedi et Fly. Aujourd'hui encore, cette crise minière, est caractérisée par des représentations conflictuelles de l'environnement entre mineurs, propriétaires terriens et chercheurs en sciences sociales. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Until the end of the 1970s, landowner systems of environmental management in the upper Ok Tedi River in Papua New Guinea were based on local access to and control over land, water and resources. Subsistence ecology in the 1970s informed the analysis of customary ecological knowledge and resource use and rights. The Ok Tedi mining project started in the early 1980s. The mine is global in scope and its harsh treatment of the river systems set aside for production is common to capitalist industrial environmental management. For local subsistence-oriented landowners at the periphery of global space, being in the throes of complex capitalist transition and destroyed industrial landscape was an alien experience. Political ecology in the 1980s informed analysis of resource appropriation and commoditisation into capitalist relations of production. The immoral ecology of the mine threatened the moral ecology of subsistence and was played out in global-local articulations between environmental imaginaries armed with different powers and technologies. Liberation ecology in the 1990s informed the analysis of the libratory potential of a popular ecological resistance movement that emerged in response to severe environmental degradation from the mine that threatened the livelihood of over 30,000 people along the Ok Tedi and Fly Rivers. Representations of the Ok Tedi mining crisis continue to be characterised by conflicting environmental imaginaries between miners, landowners and social scientists. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://jso.revues.org/396 |