Titre | Inside – Outside | |
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Auteur | Christin Kocher Schmid | |
Revue | Journal de la Société des Océanistes | |
Numéro | no 120-121, 2005 Ethnoécologie en Océanie | |
Rubrique / Thématique | Dossier : Ethnoécologie en Océanie |
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Page | 113-127 | |
Résumé |
La plupart des anthropologues considère que les Sawos et les Iatmul vivant dans la plaine du Sepik en Papouasie Nouvelle-Guinée constituent deux groupes linguistiques et culturels différents, les Sawos étant les sujets de la dominance culturelle et économique iatmul. À partir du modèle écologique, on a pu montrer que les Sawos et Iatmul sont une unité organique qui s'est adaptée avec succès à un environnement difficile, instable mais riche en ressources. Ils constituent donc les deux faces d'une même culture ; les villages sawos sont à l'abri des dangers et cachés parmi les marécages dans un intérieur sécurisé pendant que les villages iatmul sont perchés sur les berges exposées de la rivière dans un extérieur dangereux. Sawos et Iatmul ne partagent pas en confiance seulement leur nourriture mais aussi les matières premières importantes, les artefacts et les cérémonies. Selon ce modèle, les villages iatmul peuvent être vus comme des forts guardant l'accès aux ressources en sagou dans l'intérieur, c'est-à-dire aux villages sawos, alors qu'en même temps ils garantissent l'accès des Sawos aux ressources de la rivière. La quantité de données sur lesquelles cet article est basé a été collectée entre 1972 et 1974 par les membres de l'expédition Sépik de Bâles et jusqu'ici uniquement publiées en allemand. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Most anthropologists consider Sawos and Iatmul people living in the Sepik plain of Papua New Guinea to constitute two different cultural-linguistic groups with Sawos being subject to Iatmul economic and cultural dominance. Using an ethnoecological model it can be demonstrated that Iatmul and Sawos are an organic unity successfully adapted to a difficult, instable but resource-rich environment. They constitute two facets of the same culture; the Sawos villages are safe and hidden amongst the swamps on the safe inside while Iatmul villages perch on the exposed river banks on the dangerous outside. Sawos and Iatmul not only trustingly share their food with each other but also crucial raw materials, artefacts, and ceremonies. Extending this model, Iatmul villages can be seen as forts guarding the access to the sago resources of the inland, that is to the Sawos villages, while at the same time they guarantee the Sawos access to the resources of the open river. The bulk of the data on which this article is based were collected in 1972-4 by members of the Basel Sepik expedition and hitherto only published in German. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://jso.revues.org/430 |