Titre | Les modifications de la ligne de rivage dans les îles de la Société (Polynésie française) : un indicateur des pressions anthropiques en zone côtière | |
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Auteur | Caroline Vieux, Yannick Chancrelle, Annie Aubanel, Bernard Salvat | |
Revue | Journal de la Société des Océanistes | |
Numéro | no 126-127, 2008 Spécial environnement dans le Pacifique | |
Rubrique / Thématique | Dossier Environnement dans le Pacifique Sud |
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Page | 59-66 | |
Résumé |
Dans les îles océaniques tropicales, la ligne de rivage naturelle correspond à une plage, à une falaise, à des galets ou rochers, à des zones de végétation basse ou haute. Le développement économique des îles et la croissance démographique de leurs populations ont pour conséquence une artificialisation de cette ligne de rivage pour utilité publique ou par des riverains qui cherchent à se protéger des actions de la mer, mais aussi à étendre leur emprise sur le lagon. Plusieurs îles de la Société ont fait l'objet d'une étude quantifiée de leurs lignes de rivage afin de déterminer leurs degrés d'anthropisation. Dans plusieurs d'entre elles, cette artificialisation est voisine ou dépasse 40 % du linéaire côtier. Elle est un bon indicateur des pressions anthropiques en zone côtière. L'évolution de cette tendance a pu être montrée à Moorea par des études menées à quinze ans d'intervalle. Des actions sont entreprises et doivent être développées pour mettre fin cette artificialisation aux conséquences néfastes pour l'environnement. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
In tropical oceanic islands, coastlines are usually either sandy, rocky or have cliffs, - or may have low or high vegetation. Developing island states with increasing human populations are modifying coastlines to form artificial or modified structures for public utility or by lagoonside residents hoping to protect their property from the sea or to gain extra land on the margins of the lagoon. Several French Society Islands have been examined to establish the extent of this coastal modification. In most of them, human activities have altered 40% or more of the coastline, and the percentage of modification is a good indicator of the human pressure on the shoreline. The evolution of coastal modification has been documented on Moorea island during two field studies separated by a fifteen year period. Specific activities need to be developed and deployed to stop coastal modifications that result in damage to the environment. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://jso.revues.org/3162 |