Contenu de l'article

Titre Conséquences macroéconomiques du vieillissement de la population
Auteur Ronald Lee, Andrew Mason
Mir@bel Revue Revue d'économie financière
Numéro no 122, juin 2016 Démographie et finance
Rubrique / Thématique
Enjeux macroéconomiques et financiers
Page 83-102
Résumé La baisse de la fécondité et l'allongement de la durée de la vie amènent au vieillissement de la population et au ralentissement ou même à la baisse de la croissance démographique. Tandis que le ralentissement de la croissance démographique réduit la nécessité d'épargner, le vieillissement de la population impose des coûts liés à la dépendance des personnes âgées qui sont particulièrement lourds pour le secteur public. Le taux de fécondité est-il trop faible ? Le projet des Comptes de transferts nationaux (National Transfer Accounts ou NTA) fournit des données permettant de quantifier les coûts liés à la dépendance. Au vu de la répartition par âge actuelle des impôts et prestations dans les pays à revenu élevé et à revenu moyen supérieur, un taux d'environ trois naissances par femme permettrait de maximiser le ratio de soutien public. Les profils d'âge inclusifs de consommation et de revenus du travail sont toutefois plus pertinents en termes de niveau de vie. Les ratios de soutien correspondants sont maximisés par un taux de fécondité légèrement supérieur à deux naissances par femme. En allant un peu plus loin et en prenant en compte la baisse de l'épargne, un taux égal à 1,5 naissance par femme dans les pays à revenu moyen supérieur et à 1,8 naissance par femme dans les pays riches industrialisés permettrait de maximiser le niveau de vie. Au sein d'économies ouvertes, ces résultats seraient légèrement différents. Par ailleurs, la prise en compte du capital humain influerait également quelque peu sur ces résultats.Classification JEL : J11, J14, J18.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Low fertility and longer life lead to population ageing and slower or declining population growth. While slower demographic growth reduces the need for saving, the ageing population imposes old age dependency costs which are particularly heavy for the public sector. Is fertility too low? The National Transfer Accounts project (NTA) provides data to quantify dependency costs. Given current age profiles of taxes and benefits, for rich and upper middle income countries about three births per woman would maximize the fiscal support ratio. But inclusive age profiles of consumption and labor income are more relevant for living standards, and the corresponding support ratios are maximized by fertility just above two births per woman. Going a step further and taking reduced saving into account, 1.5 birth per woman for upper middle income countries, and 1.8 birth per woman in rich industrial nations, would maximize living standards. In open economies these results would be slightly different. Consideration of human capital would also change results somewhat.Classification JEL: J11, J14, J18.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ECOFI_122_0083