Contenu de l'article

Titre From Margin to Mainstream: Informal Street Vendors and Local Politics in Kolkata, India
Auteur Tathagata Chatterji, Souvanic Roy
Mir@bel Revue L'Espace Politique
Numéro no 29, 2016/2 Informalité, pouvoir et envers des espaces urbains
Résumé En lien avec la thématique du droit à la ville, un grand nombre de recherches sur les transformations urbaines en Inde et dans d'autres pays en développement ont montré la façon dont les aspirations des élites urbaines à constituer une ville globale se sont traduites par la marchandisation de l'espace urbain et par conséquent la dépossession des plus pauvres. Prenant ce cadre conceptuel comme point de départ, cet article propose une perspective alternative sur la consolidation politique du secteur urbain informel et ses implications. Au prisme de la mobilisation politique des vendeurs de rue à Calcutta en Inde, il s'agit de montrer que les syndicats ont permis aux vendeurs ambulants non seulement de résister avec succès aux conceptions d'un Etat hégémonique, mais aussi de devenir partie intégrante du cadre de gouvernance de la ville. L'article montre que les oppositions binaires entre économies formelles et informelles – et les personnes qui y sont associées - ne permettent qu'une vision partielle de relations stratifiées et en évolution, caractérisées par un haut niveau de coexistence et interdépendance entre elles, notamment à l'échelle du quartier. Les relations de pouvoir et les modes de relation entre les vendeurs de rue et les autorités étatiques ont changé au fil des années, avec un impact sur la qualité de vie dans le centre de la ville et sa durabilité à long terme. Une nouvelle structure spatiale fragmentée a commencé à se développer, en lien avec les classes moyennes et les segments de l'économie globalisée, se déplaçant vers les quartiers fermés aux franges de la ville. Ces changements ne constituent pas un phénomène isolé, mais sont symptomatiques de transformations urbaines plus larges, articulés à des changements économico-politiques au niveau étatique.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Informed by the ‘right to the city' literature a large body of research on urban transformation in India and other developing countries had shown how Global city aspirations of the urban elites have increasingly come about through commoditisation of urban space and inter alia dispossession of the poor. Taking-off from the above conceptualisation as the point of departure, this paper provides an alternative perspective of political consolidation of the urban informal sector and its implications. Looking through the lens of political mobilization of the street vendors in Kolkata, India, this paper shows that how the labour unions has enabled informal vendors to not only resist the designs of the hegemonic state successfully but to become a part of the city's governance framework. The paper argues that class binaries provide only a partial picture about what it is an evolving and layered relationship in which at the neighbourhood scale, often there is high degree co-existence and interdependence between formal and informal economies and the people associated with it. Power relations and engagement patterns between the street vendors and the state authorities had changed over years, impacting quality of life within the core city and its long term sustainability. A new, fragmented spatial structure has started emerging, with the middle classes and the globalizing segments of the economy, moving away to gated enclaves at the urban fringe. These changes are not isolated phenomenon, but rather symptomatic with the larger process of urban transformation and entwined with the political-economic change in the state level.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://espacepolitique.revues.org/3903