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Titre Brokers in Participatory Urban Governance: Assembling Formal and Informal Politics
Auteur Martijn Koster
Mir@bel Revue L'Espace Politique
Numéro no 29, 2016/2 Informalité, pouvoir et envers des espaces urbains
Résumé La gouvernance urbaine participative, qui met l'accent sur la représentation des citoyens et sur la distribution équitable des ressources, a été globalement mise en œuvre pour accroître la démocratie. Certains individus se positionnent entre l'État et leurs concitoyens en temps que représentants volontaires – ou courtiers. Cet article analyse le rôle de plus en plus important et largement informel de ces courtiers dans la gouvernance urbaine participative. Fondé sur mes recherches au Brésil et aux Pays-Bas, cet article explore la manière dont les courtiers se positionnent par rapport aux programmes administratifs et comment ils opèrent à la fois dans et en dehors des canaux et institutions officiellement reconnues. En général, le débat scientifique sur le courtage dans le cadre de la gouvernance urbaine participative est divisé entre deux points de vue : un premier qui le place dans le cadre de la dérèglementation néolibérale, qui encourage les pratiques des citoyens-médiateurs actifs ; un second qui le voit dans le cadre de la modernisation, qui considère les courtiers comme les restes d'un système politique clientéliste. Le premier point, principalement inspiré des recherches faites dans les pays du Nord, considère les courtiers comme des médiateurs formels, tandis que le second, provenant principalement d'études réalisées dans le Sud, les voit engagés dans des transactions informelles et très personnalisées. Afin de combler le fossé entre ces deux positions, je propose dans cet article une approche qui considère les courtiers comme des « assembleurs », des agents de mise en relation qui participent activement à la réunion d'acteurs du gouvernement, de citoyens et d'acteurs de différentes institutions et ressources, combinant différentes pratiques politiques formelles et informelles.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Participatory urban governance, with its focus on citizen representation and the equitable distribution of resources, has been implemented globally to deepen democracy. Some individuals position themselves as voluntary representatives, or brokers, between the state and their fellow citizens. In this article I analyse the increasingly important and largely informal roles of such brokers in participatory urban governance. Informed by my research in Brazil and the Netherlands, this article explores how brokers position themselves in administrative schemes and how they operate both in and out of officially sanctioned channels and institutions. In general, the scholarly debate on brokerage within participatory governance is divided into two arguments: first, an argument about neoliberal deregulation, which encourages the practices of active citizen-mediators, and second, an argument about modernization, which sees brokers as remnants of a clientelist political system. The first argument, mostly based on research in the global North, sees brokers as formal mediators, while the second, mostly based on studies in the global South, sees them as engaged in highly informal and personalized transactions. In this article, to bridge the existing divide between these arguments, I present an approach of brokers as ‘assemblers', connective agents who actively bring together different government and citizen actors, institutions and resources while combining formal and informal politics.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://espacepolitique.revues.org/3930