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Titre Du consentement à la délibération : une critique communicationnelle du marketing politique
Auteur Éric Dacheux
Mir@bel Revue Communiquer
Numéro no 16, 2016 Valorisation, stratégies et communication des territoires à l'épreuve de l'authenticité
Rubrique / Thématique
Varia
Page 85-110
Résumé Cet article cherche à construire scientifiquement une nouvelle approche de la communication publique. En effet, celle-ci est aujourd'hui dominée par le marketing politique. Pourtant, plus cette approche marketing se développe, plus les citoyens se défient de leurs institutions. La thèse défendue dans cet article est que la communication politique des institutions gagnerait à distinguer plus clairement communication, marketing et manipulation. Clarification qui conduit à changer d'objectif stratégique : non pas rapprocher les institutions de leurs publics, mais favoriser une culture commune respectueuse de la diversité culturelle des individus en créant un conflit intégrateur. Ce que nous appelons une approche délibérative de la communication publique. Cette dernière ne s'appuie pas sur les travaux nord-américains sur la communication persuasive, l'argumentation ou la délibération, mais sur les travaux francophones concernant l'incommunication.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais This article aims to lay out a new scientific approach to public communication. Today, this area is effectively dominated by political marketing. However, the more such a marketing approach prevails, the more citizens tend to distrust their own institutions. The thesis advanced by this article is that such institutions would do well to distinguish more clearly between communication, marketing and manipulation in their political communications, a clarification that leads to a change in strategic objective: not to draw institutions closer to their publics, but to foster a common culture respectful of the cultural diversity of individuals, while creating an “integrative conflict.” We call this a deliberative approach to public communications. The latter is based, not on North American work on persuasive communication, argumentation, or deliberation, but French-language work on the subject of incommunication.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://communiquer.revues.org/1914